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La mère de toutes les réformes
La mère de toutes les réformes
- Investigation -
Le RIC, la mère de toutes les réformes
Les Gilets jaunes proposent un RIC CARL. C'est à dire des référendums qui puissent être Constituants (pouvoir changer la constitution), Abrogatoires (pouvoir abroger une loi) , Révocatoires (pouvoir révoquer un élu) et Législatifs (pouvoir élaborer une loi). Rien que çà !
Philippe Argouarch pour ABP le 16/12/18 20:15

Quand je vivais et travaillais en Californie je votais presque tous les ans pour des référendums appelés "propositions" . Un référendum qui passait devenait la loi de l'État dès le lendemain et seule une Cour fédérale ou la Cour suprême de l'Etat pouvait l'invalider si contraire à la constitution des États-Unis ou à celle de la Californie.

En plus la Californie donne aux citoyens le droit de rappel ou recall. Ces RICs révocatoires donnent aux électeurs la possibilité d'annuler une élection si l'élu ne respecte pas ses engagements de campagne. Le maire de la petite ville de Pacifica où j'habitais a ainsi été remercié après avoir cédé à une entreprise immobilière qui voulait construire un Centre des congrès... sur la plage. C'était pas dans le programme qu'il avait présenté aux électeurs. Lors des élections de novembre 2018 en Californie il y a eu deux douzaines de recall dont un sénateur de l'État de Californie et deux députés, les autres étant au niveau des communes.

De la démocratie (directe) en Amérique

26 États des États-Unis autorisent les référendums au niveau de l'État et des communes. La construction de centrales nucléaires auraient été stoppées par des référendums locaux ainsi que la légalisation de l'usage de la marijuana. On peut aussi noter un référendum de 1910 en Oregon qui établit une assurance contre les accidents au travail; l'interdiction du travail des enfants dans l'Arkansas en 1914; la limitation de la journée de travail à huit heures dans le Colorado et l'Oregon en 1912. En Californie, les RICs existent depuis 1911 et récemment de nombreux référendums ont porté sur la protection de l'environnement. En 2003, le gouverneur Gray Davis à été destitué via un référendum de rappel.

En Californie les élections sont presque toujours couplées de référendums. Il n'y a pas de référendums isolés donc pas de possibilités qu'ils se transforment en plébiscites. Une fois j'en ai compté une vingtaine le même jour. Ces référendums sont soit des RICs citoyens, soit des référendums proposés par les parlementaires, des RIPs donc. Les députés eux-même décident de demander l'avis des électeurs sur des sujets qu'ils estiment controversés comme une nouvelle taxe par exemple ou des investissements majeurs.

Les bulletins de votes californiens ne sont pas de simples petits bouts de papier avec un seul nom comme en France, mais de grandes fiches cartonnées d'environ 30 cm de hauteur bourrées de noms de candidats avec des cases pour oui ou non. En haut, des noms pour un gouverneur, un vice gouverneur, un juge d'appel, un juge du district, un député de circonscription, un sénateur, un intendant responsable des écoles du comté etc etc...

On retourne la fiche, et il y a au verso une liste de tous les référendums avec un minimum d'explications pour chacun. Des explications avec les "pour" et les "contre" sont aussi mises à disposition des citoyens et par ailleurs envoyées aux électeurs avant les élections. Voter peut prendre 10 minutes si on est pas préparé et si on veut peser le pour et le contre. Voir les 16 référendums proposés aux électeurs californiens en 2018 dont 11 en novembre dernier lors des élections de mi-mandat. Un 17e a été refusé par la Cour suprême de Californie car anti-constitutionnel. Il proposait de diviser l'État en trois nouveaux États. (voir le site) .

Des RICs existent aussi en Suisse depuis 1848. Le petit Liechtenstein en Europe aussi. Depuis 1970, le référendum d’initiative populaire pour abroger une loi existe en Italie. Depuis la réunification allemande, la démocratie directe a été progressivement introduite dans tous les Länders et souvent aussi au niveau communal. Peu à peu, la démocratie directe gagne en extension partout sauf en France où une pétition pour un référendum pour la réunification administrative de la Bretagne a obtenu plus de 100 000 signatures et n'est même pas sûre d'aboutir.

RIC et CARL

On est donc très heureux de voir que les Gilets jaunes, qui demandent aussi des évolutions institutionnelles, demandent des référendums d'initiatives citoyennes. Pour le moment, à défaut de démocratie directe on est passé à la démocratie en direct sur les chaînes d'infos en continu. Ces chaînes sont devenues les lieux du débat démocratique. Les plateaux ont remplacé l'hémicycle où les parlementaires-pots-de-fleurs ne sont plus sur le terrain depuis leur élection. Ils sont aussi absents de l'hémicycle le plus souvent. On en est là.

La démocratie directe est devenue essentielle aujourd'hui pour faire marcher une démocratie efficacement au plus près du peuple. Si ce système existait ,il n'y aurait jamais eu de Gilets jaunes car certaines taxes auraient été déboutées . Voir la fameuse proposition 13 , qui en Californie, limita les impôts sur la propriété en 1978 et qui est toujours en vigueur.

Les Gilets jaunes proposent un RIC CARL. C'est à dire des référendums qui puissent être Constituants (pouvoir changer la constitution), Abrogatoires (pouvoir abroger une loi) , Révocatoires (pouvoir révoquer un élu) et Législatifs (pouvoir élaborer une loi). Les RICs rapidement bloqueront les privilèges des élus et des hauts fonctionnaires, les préfets sans fonctions, les dépenses inutiles, les projets "folie des grandeurs", les réformes territoriales sans consultation y compris la réforme des régions de 2014, et beaucoup d'autres abus du pouvoir central. Les RICs devront être possibles aux niveaux communale, régionale et "national". Les Cours administratives seront là pour départager les empiètements des compétences propres à chaque collectivité.

Les Gilets jaunes sont le boomerang de Macron

Emmanuel Macron veut gouverner la France comme un Chef d'entreprise, il se prend pour le patron de l'entreprise France et pour deus pater (Jupiter). Une grave erreur. Un pays n'est pas une entreprise. Certes, Macron veut sincèrement équilibrer les budgets, réduire la dette, dynamiser l'économie, rentabiliser les choses, résoudre le chômage, assurer la défense et la sécurité des Français mais le problème c'est qu'une entreprise, n'est pas une structure démocratique et ne le sera jamais. Elle a un ou des propriétaires (les actionnaires). L'entreprise n'est pas du tout obligée d'écouter sa base de travailleurs bien que celles qui marchent le mieux sont souvent celles qui les écoutent. Par contre les employés ont le droit de grève et peuvent même saboter la production et c'est exactement ce qui se passe dans l'entreprise France managée par Emmanuel Macron. Les travailleurs de base, les citoyens donc, ne sont pas contents du tout.

Loin d'être une démocratie directe, la France n'est même pas une démocratie représentative puisque le parlement ne représente pas la diversité des citoyens et que sa fonction est limitée à entériner les lois proposées par le gouvernement après quelques amendements. Le drame de l'entreprise France imaginée par le Président c'est que ses actionnaires ne sont plus les citoyens qui payent les impôts. Les banques sont entrées au capital. Elles ont investi dans l'entreprise France 2300 milliards d'euros depuis 60 ans. Elles sont en quelques sortes devenues les actionnaires de l'entreprise France. C'est à ces actionnaires que Bercy rend des comptes à raison de 45 milliards par an juste afin de payer les intérêts sur cette dette. Le peuple, lui, n'est plus dans l'équation. Pourra-t-il reprendre la donne ? Certes les RICs ne pourront supprimer la dette, mais ce sera l'arrivée d'une véritable démocratie dans un cadre constitutionnelle à revoir car toutes les minorités devront être protégées et les droits fondamentaux devront être inamovibles.

Pour signer la pétition (voir le site) .

Une des pages Facebook (voir le site) qui soutient le RIC

La page (voir le site) RIC Bretagne

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 2214 lectures.
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Voir tous les articles de de Philippe Argouarch
Vos 17 commentaires :
Christian Rogel Le Samedi 15 décembre 2018 21:21
J’aurais plutôt écrit : constituant, abrogatoire, révocatoire et législatif. Dommage pour la rime interne.
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Reun Allain Le Samedi 15 décembre 2018 22:58
J'apprécie cette analyse. C'est très pertinent de mettre l'accent sur la différence entre la conduite d'un État et le management d'une entreprise. Peu de gens y font la différence d'où les confusions que ce soit du côté des élus que de leurs électeurs. Dans une entreprise c'est le propriétaire ou l'actionnaire qui a l'outil de travail et le client qui fait le juge de paix. Dans une collectivité qu'elle soit Étatique ou d'un rang subalterne "l'actionnaire" qui finance le dispositif est le contribuable. Les Élus sont censés représenter ces "actionnaires" et non pas leur commander comme peut le faire un "patron" propriétaire de l'outil de travail. J'y mets le conditionnel parce que le management autoritaire ne marche pas non plus. L'arbitre dans une entreprise du secteur marchand est le client et c'est lui au final qui est le véritable "patron" dans un système qui ne dépendrait pas des pouvoirs financiers comme c'est devenu hélas la règle dans les grands groupes actuels.
Revenons à nos élus. Ils sont censés être les maillons d'une démocratie représentative mais nous savons qu'elle ne marche pas car cet Élu ne représente pas son électeur mais le parti qui l'a fait "Roi". En France cela est évident avec les Députés qui sont les petits soldats du gouvernement s'il sont de la majorité ou de leur parti s'ils sont dans l'opposition. Combien d'entre nous, avons eu l'occasion d'avoir notre mot à dire au député de notre circonscription ? Le dispositif n'est pas organisé pour ces rencontres puisque qu'ils sont théoriquement à Paris. Parlons des élus locaux et des maires en particulier: tout dépend de leur personnalité, de leur disponibilité, de la taille de leur municipalité. A part quelques exceptions, le système est conçu pour qu'une fois élu, l'édile local peut se comporter s'il le veut comme une petit dictateur. La preuve est faite avec des fusions de communes. Nombre d'entr'elles sont décidées entre élus d'un même bord qui s'arrangent bien pour mettre leurs administrés devant un fait accompli alors que ces projets ne furent jamais proposés avant leur élection. En toute rigueur ils n'ont aucun mandat pour prendre ces décisions. En résumé une démocratie exclusivement représentative dans le système politique français n'est pas démocratique car elle n'est pas modérée par des contre-pouvoirs participatifs. Il ne faut pas s'étonner qu'avec de tels systèmes qui ne rendent aucun comptes en cours de mandat que la société va en direction du mur et que le seul moyen de l'arrêter est la révolte des gueux. Nous y sommes, ce n'est pas nouveau , ça existe depuis les absolutismes royaux, puis républicains avec le jacobinisme comme fil conducteur commun du mythe de l'homme providentiel à la tête du troupeau.
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Jacques Le Dimanche 16 décembre 2018 01:01
Je viens de passer du temps sur différents ronds points...
Un constant intéressant... Si au niveau hexagonal le RIC est de plus en plus évoquée comme potentiellement la revendication première, en Bretagne on évoque plus volontiers des sujets floues comme la ''justice sociale''...
Quand on engage la discussion sur le RIC, peu de réaction...
Quand on cite en exemple la pétition des 100000 signataires de Loire-Atlantique qui est mise à poubelle par Grosvalet (la plus grande pétition de l'histoire de la République), là aussi peu de réaction...
A force de discussion, on fini par convenir qu'un retour du pouvoir dans les mains des Bretons serait souhaitable mais à la condition que ce ne soit pas un retour complet (????).... que Paris garde une part du pouvoir de décision sur les Bretons... au nom de la France et de la solidarité...????!!!!
Je ne sais pas si d'autres personnes font le même constat que moi, mais le mouvement des Gilets Jaunes semblent clairement démontrer la relation particulière des Bretons actuels avec la notion de Démocratie... surtout si cette Démocratie doit s'appliquer aux Bretons, par les Bretons et pour les Bretons...
Le poids de l'autocensure est immense...!
Néanmoins à force de discussion, j'ai pu noter que cette situation travaille les gens et qu'il est possible d'entendre du bout des lèvres une évolution du discours....
Je pense que le Mouvement Breton politique (au sens acteur de la citée) sous estime les dégâts au sein de population bretonne vis à vis de la notion de Démocratie... et il est évident que l'incohérence du discours politique breton et notamment l'incapacité à présenter aux citoyens un corum de valeurs communes y est pour beaucoup...
Du coup, on peut mesurer l'exploit réalisé par BR pour obtenir ces 100000 signatures...
Cette pétition est peut être la première pierre d'un réveil breton si la branche politique se montre à la hauteur de l'événement, à défaut il est à craindre que le réflexe d'autocensure pousse les Bretons à remettre d'autant plus vite la tête dans le sable...
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Salaun Le Dimanche 16 décembre 2018 08:26
Le Référendum d'initiative citoyenne présente l'intérêt de redonner de la vie à cette démocratie moribonde. Pour ma part je ne vote plus à un nombre croissant d'élections parce qu'aucun candidat n'incarne ma pensée, d'une part et de toute façon le pouvoir réel reste à l'état et ses préfets.
Pour donner du sens à RIC, et redonner le pouvoir au peuple il faut une structure fédérale avec des régions ayant un pouvoir législatif. L'écotaxe nécessaire en Alsace n'est pas la bienvenue en Bretagne, par exemple.
Je doute fortement de la sincérité des intentions gouvernementales sur le sujet du RIC même si certains de ses représentants se sont montrés conciliant sur le sujet.
Les réactions des représentants de la République en Marche sont moins enthousiaste sur la pétitions pour un RIC sur la Réunification de la Bretagne, qui a réuni 105000 signatures dans un départements comptant 1365000 habitants.
Cela représente environ 5 000 000 de signatures si ont se projette à l'échelle hexagonale !!
Le seuil qui circule dans les revendications pour rendre un RIC nécessaire est de 500 000 à 700 000 signatures dabs l'hexagone.
Normalement le sujet de la réunification ne devrait même pas faire débat avec un tel succès de la pétition. On devrait discuter des modalités du Bret-IN.
Au lieu de cela, le président du conseil général 44 demande à l'état l'autorisation d'engager un consultation pendant que la présidente de la région Pays de la Loire exprime son refus de la volonté populaire.
Il faut soutenir la revendication du RIC et d'une structure de pouvoir fédérale, mais d'abord exiger l'exécution du droit qui est le notre de Réunifier la Bretagne.
La Réunification serait la seule preuve de l'honnêteté des intentions exprimées par des membres du gouvernement sur les plateaux de télévision sur le Référendum d'Initiative Populaire.
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Jean Voruz Le Dimanche 16 décembre 2018 13:58
Commentaires très intéressants et bien vus.
De mon point de vue de citoyen britto-suisse, la France est une démocratie totalitaire, les élus n'ayant de cesse que d'en faire à leur tête.
Mais le pire tient dans le Corps préfectoral, cette institution à 180 degrés de la démocratie. Les préfets, ces énarques non élus et directement nommés en Conseil des ministres, détiennent effectivement l'essentiel du pouvoir. Ils prennent leurs ordres à Paris et n'ont de comptes à rendre à personne et surtout pas aux citoyens qui, du reste, ne les connaissent pratiquement pas.
Aucun pays avancé ne nous envie ce système indigne. Il n'a été reproduit que dans les anciennes colonies d'Afrique, ce qui est assez éloquent et se passe de commentaire.
Ceci pour rappeler que la caste qui gouverne et administre l'Hexagone n'a aucune intention de partager le pouvoir avec qui que ce soit. Les RIC, que l'on appelle initiatives populaires en Suisse, resteront lettre morte en France, surtout si les révoltés s'autocensurent, comme le fait remarquer le commentaire signé Jacques. Ils s'autocensurent, car ces malheureux croient vivre en démocratie et ne comprennent pas les sources du mal qui ronge ce triste pays.
Bonne chance quand même à la réunification bretonne.
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P. Argouarch Le Dimanche 16 décembre 2018 14:56
@Jean Voruz:Comme disait cet illustre expatrié inconnu "La France n'est une démocratie que pour ceux qui ne l'ont jamais quittée et ceux qui n'y sont jamais venus !"
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Loïc.L Le Lundi 17 décembre 2018 01:25
Il est assez étonnant de voir comment la classe politique dénonce les manifestations qui ont eu lieu, et voir "en même temps" comment ils glorifient les événements du 14 juillet 1789 - avec fierté; événements identiques, mais Ô combien plus violent pour 1789. Complètement schizophrénique.
Et absolument personne ne fête la création de l'Assemblée nationale, le 9 juillet 1789, par ordonnance du roi (à noter que c'est avant le 14..). Ce qui est quand même censé être un marqueur de démocratie. C'est dire comment fonctionne le "logiciel" français.
Alors qu'il mettent en place des RIC, sans manifestations, ou alors pacifique, j'en doute; à moins de faire un semblant comme ils savent faire. Mélanchon affirme que c'était dans son programme, mais celui là est tellement (fou) fan de Robespierre que c'est certainement pas pour instaurer une démocratie dont le peuple et souverain. Et l'autre force politique à côté, c'est le Pen. Pouah, pauvre France. La Décadence.
Le peuple français sauve un peu les meubles avec cette demande RIC, qui est le véritable fond du sujet: une vraie démocratie. Et je trouve quand même fort qu'une masse, demandant un carburant moins cher, en arrive 1 mois après à cette demande de RIC. Mieux que toutes les propositions que les politiques ont pu faire depuis trop de temps.
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François Le Guellec Le Lundi 17 décembre 2018 08:08
Bonjour, super article encore et commentaires, merci à tous, instructifs et intéressants.
Je retiens bien sûr l'image de l'entreprise, aussi je me souviens de la réaction violente en 2015, des employés d' Air France, de la chemise déchirée du DRH énarque encore, évacué manu militari; ça n'a peut-être rien à voir?...
L'idée de Reun Allain:... "démocratie représentative... modérée par des contre-pouvoirs participatifs" est pertinente.
La photographie par Jacques des bretons aux rond-points fait aussi réfléchir : ... " les dégâts au sein de population bretonne vis à vis de la notion de Démocratie"....
Peut-être même la "notion de solidarité"?...
Je cherche un point commun comme je peux, à toutes ces informations, les réflexions et les interventions sur le monde de l'entreprise, le pourvoir participatif, mais surtout le plus inquiétant ici peut-être, la sclérose de la notion de démocratie dans le cortex cérébral breton, qui génère même la "foudre helvétique" à la fin, et la solidarité.
Je m'étonne donc qu'à aucun moment, aucune réflexion ne soit faite sur la place du système associatif en France et en Bretagne, la loi 1901 et son utilisation, surtout les financements et les liens avec les communautés et les services publics, avec la politique et les partis, les liens entre eux spécialement, les membres, les réseaux qu'elle crée, les nombreuses dépenses adjointes, la qualité des investissements et les circonstances des attributions de subventions, la participation des unes ou des autres à la vie publique, leur pertinence entre autres conséquences ou inter dépendances... même que! ;-)
Je me demande si ce n'est pas la proéminence de ce "système" chez nous qui est à l'origine de cette sclérose, déforme la démocratie et la solidarité?
Merci encore pour ce que vous faites. Bonne journ'!
A Galon!
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Alain E. VALLÉE Le Lundi 17 décembre 2018 15:18
Il est assez probable que les gens auraient signé des deux mains pour obtenir un referendum demandant très démocratiquement, auraient-ils pensé, par exemple comme en Islande : la répudiation de la dette publique peut-être accompagnée d'une augmentation de salaire ! Mais ce n'aurait été que de la démagogie. D'ailleurs, pour l'avoir fait et s'en prévaloir, son entrée dans l'UE en serait évidemment retardée d'autant si elle devait en faire la demande. Mais cette dette existe toujours et devra être payée d'une manière ou d'une autre !
Il faudrait que la démocratie représentative en France soit effectivement représentative et fonctionne.
D'abord, en supprimant l'élection du Pt de la république au suffrage universel direct. Elle rend dingue tant l'élu, son environnement, les médias que les gens ordinaires. Et en élisant un Pt sans pouvoir gouvernemental pour sept ans par le Congrès réuni à Versailles. S'il peut réformer la Constitution, il doit pouvoir élire le Pt du pays ! Grosse économie de 2 scrutins nationaux (avec des "primaires" en plus) tous les cinq en vue. On doit se souvenir que la Ve république fonctionna d'abord avec le système parlementaire, certes dévoyé par l'ampleur de la personnalité présidentialiste de De GAULLE. Une "VIe" république dont on ne connaît pas grand chose de non partisan serait une sorte de fuite vers l'inconnu.
Ensuite, revenir au modèle européen soit : la démocratie parlementaire à la proportionnelle (avec un minimum de voix substantiel pour éviter de faire élire des groupuscules et surtout leur leader à l'ego boursoufflé). Ainsi, des coalitions doivent être constituées pour obtenir une Majorité nécessairement stable qui soutient le gouvernement. Le Sénat pourrait devenir un Bundesrat (ce qu'est déjà le Conseil européen).
Puis, organiser le pays sur le mode fédéral, sinon sur celui des autonomies, après vaste réorganisation des régions (réunification de la Bretagne), suppression des départements, création des pays, suppression des co-financements qui brouillent les responsabilités, définition de moyens juridiques et fiscaux, ... comme partout ailleurs.
Meilleure productivité des institutions publiques et donc meilleur PIB.
Il ne faut jamais oublier que la Science politique a amplement démontré que lors d'un referendum, les gens ne répondent pas à la question posée mais à celui qui la pose dans le contexte qu'il a su créer pour la fin souvent oblique ou perpendiculaire à l'enjeu. Par exemple, le rêve sacré des jacobins est que les Bretons, eux-mêmes, car manipulés votent contre la réunification de la Bretagne !
Il faut éviter l'instabilité juridique et fiscale, et une permanente campagne électorale, un constant 3e tour entre les scrutins au bénéfice des extrêmes organisés et un contexte qui placerait les élus dans la crainte de déclarer ou décider quoique ce soit par peur de mécontenter des minorités agissantes. On observe que les pays qui connurent le totalitarisme durant des lustres, sont assez frileux à l'idée de limiter les pouvoirs des institutions démocratiques représentatives par des votations, consultations et referenda récurrents.
La démagogie n'est pas mon truc !
AV
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Pierre Robes Le Lundi 17 décembre 2018 15:55
La colère des "Jaunes" aux champs et au Château, fait bouger la bonne société Parisienne sclérosée, et ces élites énarquiennes et autres science-pot (de chambre) médiatiques qui nous informent par la petite lucarne (TV) de ce que leur maîtres ont décidés à Paris. Avez vous remarqué que chaque fois qu'un intervenant extérieur n'est pas dans la doxa, il est vite coupé par les journalistes du pouvoir, qui embrayent sur un autre sujet ou essaient de le ridiculiser. Idem pour les bonnes émissions, qui passaient vers 23h elles ont été supprimées
Bref :
Guillaume Pépy (SNCF) annonce un chèque de noël de 200 à 400 Euros pour ces 100.000 Cheminots qui n'ont rien obtenus avec leurs syndicats (pourris et corrompus au plus haut). d'autres entreprises annoncent des primes de noël pour calmer les gueux (qui sont moins pauvres) des fois que ceux ci auraient des envies d' idées "jaunes" ou de se faire commander un Gilet pour la Noël ou le nouvel An. (à moins que le pouvoir en restreigne la vente comme en Égypte)
Le pouvoir annonce qu'il va s'occuper des R.I.C et faire encore des "conférences" pour essayer de comprendre et "savoir comment que ça marche ce truc là", que la Suisse n'est pas un bon exemple parce trop petite, que les USA et californie n'est pas un bon exemple parce que trop grand (ou trop Trumpien), que l'exemple du Venezuela n'est pas un bon exemple à cause de Chavez.
Bref le bon exemple ce sera La République franchouillarde, avec ses bons amis Sarkozy que Macron va recevoir illico pour ses bonnes idées et son référendum partagé à 4 millions de citoyens (usine à gaz)
Entre temps le Sieur (Maréchal) Ferrand demande aux "jaunes" de quitter illico-presto les Ronds points, ainsi que le Sieur Castaner qui élève le ton "ça suffit !", j'envoie les gens d'armes matter les rebelles des ronds-points occupés (parmi les 30 à 40.000 existants au coût sympathique de 100.000 à 1 million d'Euros soit environ 20 milliards déboursés par les gueux pour pouvoir circuler avec leurs bagnoles diesel dans les provinces extérieures au périférique de la ville lumière et écolo-bobo. )
Au moins ils auront fait trembler pendant 4 semaines der große Paris, et les riches parisiens, par leur venue sur les champs labourer près du château, les carrosses et autres véhicules, chics boutique et cantines mondialiste en ont fait un peu les frais, mais ils sont bien asseurés car le coffre fort est en Pays tiers.
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Ronan Courtial Le Vendredi 21 décembre 2018 12:59
Tout à fait d'accord avec votre conclusion Per Robes. Sur les blocages, il nous importe peu que ton voisin soit catho, juif ou païen, qu'il t'accepte à ses côtés avec ton Kroaz Du quand un autre vote Mélenchon, un autre ultra du PSG, sympathisant monarchiste ou beauf lepéniste... C'est une immense claque intergénérationnelle dans la tronche des oligarchies mondialistes et (car) parisiennes, puis de leurs courtisans " journalistes ou artistes". Les revendications, souvent contraires, ne sont que... détails. Breton Maître chez Toi!
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Pierre Robes Le Samedi 22 décembre 2018 17:18
Pour réduire l’endettement pharaonique de 2,322 milliards,
Et pour éviter les élections déguisées en forme de plébiscites (ne plus avoir des maîtres, mais être acteur de la politique.)
.
Diagnostic et Dévolution sur les ’’régions’’ :
La République est un « grand corps malade », aussi il faut le faire entrer en chirurgie et effectuer des mesures d’urgences. C’est à dire qu’il faut réduire ou détruire les nombreuses métastases cancérigène qui depuis plus de 200 ans se sont installées et absorbent « un pognon de dingue » (celui du Peuple) par l’oligarchie et ploutocratie de Paris, nos Maîtres.
- supprimer le Conseil Économique et Social CESE (usine à gaz servant au recyclage) chacun des 233 membres touche 3768 Euros bruts plus indemnité de 1883 euros par mois plus diverses indemnités de présence et n’ont pas besoin de payer leur gaz oil (remboursement du trajet domicile)(coût total 37,6 millions d’Euros) sans compter le coût de leurs Rapports qui vont la plus part du temps au placard. (comme celui de Borloo)
www.observatoiredesgaspillages.com/2012/10/combien-coute-le-cese/
- supprimer le Sénat (représentant des bourgeois) qui n’a pas d’utilité sauf à venir à l’encontre des décisions des Peuples de l’Hexagone. (dernière cession …. présents , ont voté ….) (coût 320 millions)
- Élysée (coût 100 millions )
www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/11/08/25001-20171108ARTFIG00266-le-cout-de-fonctionnement-de-l-assemblee-nationale-fait-polemique.php
- réduire le Parlement de Paris à une centaine de Députés représentants chacun l’équivalent d’1 département (économie 477 députés soit environ 104 millions d’Euros), voir le supprimer totalement. (à la dernière cession,ils n'étaient qu'une soixantaine à voter pour leurs camarades absents) (coût de l’Assemblée 567 millions, en augmentation de 3 %, +17 millions, dont 104 millions uniquement pour les députés)
1 député touche 5177 Euros net et une indemnité personnelle de 6.278 euros bruts plus 8.949 Euros pour indemniser 4 collaborateurs (plus l’indemnité d’un autre mandat pour ceux qui en ont 2)
le cout moyen d’un fonctionnaire de l’Assemblée est de 137.000 Euros (60.000 en allemagne)
www.journaldunet.com/economie/enquete/assemblee-nationale/1-indemnites-parlementaires-deputes.shtml
- supprimer les préfets (Gouverneur coloniaux)
- Décentraliser réellement, toutes la chose publique (res publica), parce que nous n’avons pas les mêmes besoins en Bretagne par rapport à l’Alsace ou la Corse ...etc. en reprenant notre pouvoir de décider , travailler et vivre au pays , vers les conseils de Régions au plus prés des Peuples de l’Hexagone comme en Allemagne (Landers) ou en Suisses (Cantons*) car il est plus facile de contrôler ainsi la Loi et par des R.I.C contraignant. (référendums citoyens contraignants et constituants, pouvoir de révocation.)
supprimer l’article 49-3 (et verrou de Bercy)
un « provincial » vaut moitié moins qu’un citadin :
La dotation de l’État est de 68 Euros contre 128 en ville.
Cour des Comptes avec pouvoir de contrainte.
(R.I.C régional, à 0,3  % du corps électoral sur les Cantons, soit 125.000 en France)
R.I.C de l’Hexagone sur une base de 500 (italie) à 700.000.
Pour retrouver du pouvoir d’achat :
réduire les taxes sur les combustibles de chauffage (fioul, et gaz)
Réduire la TVA sur les produits de 1ère nécessité à Zéro ou 1 % seulement (au lieu de 5%)
Baisser la TVA entre (5 à 10 %) pour qu’elle soit appliquée au taux de 15  % au plus. (au lieu de 20)
Créer une TVA plus importante sur les produits qualifiés de Luxe à 33 % comme autrefois sur les (Véhicules, bijouterie a métaux précieux, et autres à définir)
Taxer les Banques et séparer les banques de dépôt ; d’avec les banques d’affaires (qui spéculent énormément à leur risque et péril, et non des simples déposant)
Des RECETTES et économies (Gains) on va en trouver vu qu’a Bercy, ils ne savent pas où :
réduire les indemnités des Députés au montant du salaire médian (soit environ 1.500 Euros). (idem pour les Maires et autres élus de plus de 3.000 habitants env. ) et aucun cumul de mandats.
128 millions d’Euros dûs par les étrangers dans les hopitaux publics (dont 3,5 millions par le roi d’Arabie saoudite qu’il n’a jamais payé. (dixit Dr Debré)
358 Millions d’euros (suppression du Sénat et du CESE)
80 millions d’euros suppression de 477 députés (plus, si réduction du riche personnel, payé au minimum de 6.000 euros par mois environ pour les plus bas salaires.)
Imposer les Gafa (500 millions)
Imposer les entreprises étrangères qui ont leur siège à l’étranger sur leur chiffre d’affaire réalisé en France.
170 millions (mag. Forbes) Rétablir l’Exit-Taxe supprimée en catimini, (sur les riches français établis à l’étranger)
4 Milliards - Rétablir l’ISF
15 Milliards – Renationaliser Vinci
40 Milliards supprimer le CICE (20+20)
70 à 100 milliards à retrouver en évasion fiscale (supprimer le verrou de Bercy sur l’évasion)
liste à compléter … les Gilets Jaunes ont fait gagné aux Gueux environ 10 milliards, voyez qu’il y a encore du gras à faire, uniquement à Paris.
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Pierre Robes Le Jeudi 3 janvier 2019 14:15
Le systéme représentatif n'est pas la démocratie disaient les Grecs.
car c'est bien là le probléme : la représentativité, de qui ? de quoi ? pour qui ?
- "pour vos Maîtres" disaient les anciens Grecs à Athenes
https://www.youtube.com/watch?v=iOJcIaD2S3w
Certains d'entre eux voulaient élire des - représentants -
Cependant les démocrates estimaient que le fait d'élire des représentants, modifiait le type de politique que l'on souhaitait et qu'alors, ce n'était plus une démocratie mais une élitocratie teintée de ploutocratie, le gouvernement par les élites et les riches.
Que pour qu'il y ait une vraie démocratie, seule une démocratie directe était nécessaire, hier ils n'avaient pas les possibilités qu'offre internet aujourd'hui (voir les exemples de l'Estonie ou de la Suisse)
C'est pour cela qu'il faut que le peuple écrive lui même sa Constitution et qu'il ne vote plus pour des élus (des Maîtres) mais qu'il vote pour faire la Loi. par des R.I.C.
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Pierre Robes Le Samedi 5 janvier 2019 16:22
La République Française « c’est un régime à part  » (1)
Le fait d’être en République n’indique pas du tout que l’on est en démocratie. On parle uniquement de la définition du type de l’État (Monarchie, République .. etc) c’est à dire que l’État va s’occuper de la Chose publique (res publica, en latin) et non pas du système mis en place.
Après il y a la forme de l’État exemples  : parlementaire, présidentiel, fédéral …etc (mais cela n’indique toujours pas que l’on est en démocratie ; pas plus le fait de l’indiquer dans l’intitulé, comme par exemple République Démocratique du Congo )
Le seul et unique fait de la Démocratie est la convocation du peuple à écrire la Loi, donc à la voter directement (et non pas des représentants* qui le font à leur place), à en débattre, à la modifier (idem pour la Constitution écrite par le Peuple) et à faire tout ce qui concerne la chose publique.
Un Royaume avec un Roi (ou une Reine) pourrait très bien être démocratique s’il respecte ces conditions, et une République (1) comme la France, ne pas être démocratique, puisqu’elle ne respecte pas les conditions ci-dessus. Lorsque le pouvoir refuse d’accéder aux demandes du peuple, il est considéré comme tyranique, car c’est (uniquement) le peuple qui est sensé lui avoir confié ce pouvoir d’exécuter la demande du peuple. (l’élu quel qu’il soit, même un Président, est uniquement un petit exécutant, il n’a pas le pouvoir de décider en place du peuple une chose ou un acte que le peuple ne lui a pas confié.)
* car lorsque vous confiez votre voix à un élu, vous êtes dépossédés du pouvoir du peuple de décider par vous même (donc de la démocratie).
(1) Anne Levade (constitutionnaliste) selon elle, la République Française « c’est un régime à part » qui n’est pas vraiment parlementaire (il en a seulement le goût), « c’est un régime présidentiel » ou le peuple élit un monarque (avec des députés godillots, comme ceux de Macron). « Il y a un excès de pouvoir de la fonction présidentielle » selon Jean Garrigues, Historien (émission LCP , documentaire sur la Ve Constitution française et débat)
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Pierre Robes Le Vendredi 11 janvier 2019 14:47
De Gaulle militaire, Guerre de 1914, Lettre à sa mère le 23 décembre 1915,
.
(extrait)
« … Le Parlement devient de plus en plus odieux et bête (1). Les Ministres ont littéralement toutes leurs journées prises par les séances de la Chambre (*), du Sénat, des injonctions les plus saugrenues du premier marchand de vins venu que la politique a changé en Député. … Nous serons vainqueurs, dès que nous aurons balayé cette racaille ...
(1) c'est dire s'il considérait le Parlement. C'est pour cela que lui et Michel Debré (entres autres) ont changé la Constitution pour qu'elle soit à la taille d'un Prince.
(*) aujourd'hui les Ministres sont présents mais les députés et sénateurs sont souvent absents et ces Assemblées sont pleines de fauteuils vides, sauf le mercredi jour de TV.
http://www.lcp.fr/emissions/droit-de-suite/289525-la-veme-batie-pour-durer
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Pierre Robes Le Dimanche 20 janvier 2019 15:40
Du Ric et de la Démocratie, ou, de la République ?
Député Ruffin : « le système est verouillé » ; « un système de domination » « le Président c’est un gredin ...«  Étienne Chouard (Sud Radio)
le 10/12 Jean Yves le Drian à CNews (Elkabach) "Démocratie, état de droit, c'est la même chose" : apparemment il n'y connaît rien et confond la République représentative et la Démocratie, car lorsque vous déléguez le pouvoir, vous l'abandonnez aux puissants.
Alain Madelin sur LCI : "on ne va quand même pas foutre en l'air notre démocratie représentative ...pour des Assemblées folkloriques" puis il qualifie la bretonne Jacline Mouraud "d'ectoplasme" (apparemment elle a eu de l’effet médiatique pourtant)
« la Ve République est faite pour un chêne par pour des glands » - Charles Pasqua
Les Hauts fonctionnaires « c’est un État dans l’État » selon Jacques Mézard (2015) dont le Parlement n’a aucun contrôle, pas de grille de salaire et au bon vouloir du Prince.
Et sur l’Europe : « Il n’y a pas de choix démocratique contre les traités » Jean claude Juncker
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Dom Lamblin Le Jeudi 14 février 2019 18:33
Bonjour,
La démocratie directe, le RIC, m'apparaît comme un outil indispensable, mais pas dans un pays jacobin aussi vaste et divers économiquement et culturellement que la france. Le RIC dans ce contexte ne pourrait, selon moi, que créer des confrontations et des frustrations. Il n'enlèverait rien au pouvoir de nuisance qu'ont les partis politiques "nationaux". Il ne permet pas de répondre à des questions complexes pas plus qu'il ne permet une cohérence dans le temps d'actions politiques.
Un autre aspect associé au RIC est le tirage au sort de citoyen pour participer à une assemblée constituante.
Je suis très opposée à cette idée qui est la négation de la capacité des citoyens de participer à la vie démocratique; il est la négation d'un droit fondamental - même s'il est déjà bafoué - qui est celui d'être détenteur de la souveraineté nationale. Proposer le tirage au sort c'est demander aux citoyens de renoncer à ce droit fondamental.
Pour que le RIC puisse être l'outil positif pour permettre aux citoyens de participer à la vie démocratique il m'apparaît nécessaire de transférer le pouvoir aux régions .
Il y a un projet Fédérons Nos Régions. Si vous aviez le temps d'en prendre connaissance, vos commentaires et enrichissements seraient les bienvenus !
https://federonsnosregions.wordpress.com
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