C'est le printemps, avec ses poètes. Et quand Bernez traduit et dit ses propres poèmes en français, cela vaut le détour...

C\'est le printemps, avec ses poètes. Et quand Bernez traduit ses propres poèmes en français, cela vaut le détour. Le titre du poème \"Ar Saouzanenn\" est à la fois l\'herbe d\'oubli, et les barbituriques qui ont tué la jeune actrice américaine découverte dans le coffre d\'une voiture à Paris. Jean Seberg et Arthur, il fallait oser le rapprochement...

Voici le début du texte en français, traduit par son auteur lui même :

Arthur est maintenant endormi sur son lit le corps et l\'âme complètement drogués

L\'oeil pourpre écarlateaux Etats-Unis. le soleil va immerger son angoisse au fond de la mer il perdra la raison sur le dos écailleux des vieilles le corps gonflé d\'un noyé bercé par la vague timide qui vient cogner la pierre de saint Carantec

Le goéland fait le guet les crabes et les dragons attendent les ordres d\'un mouchoir à carreaux rouge et blanc...