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- Chronique -
Le tilde ou le versant totalitaire de la démocratie française
La résistance est un esprit qu’il faut savoir cultiver précieusement, surtout lorsqu’il subit la concurrence de l’esprit de suffisance qui se développe en Bretagne.
Yves Olier Par Yves Olier le 26/07/17 11:45
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image de l'institut culturel

L’affaire du prénom Fañch et de son tilde n’est pas anecdotique ou ridicule comme voudrait nous le faire croire la pensée commune. Elle est bien plus qu’une simple question orthographique dont les Français se délectent d’ordinaire. Elle incarne le basculement totalitaire de la démocratie française. Rien que ça. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder l’histoire qui nous enseigne que la démocratie recèle toujours un versant sombre, ce qu’elle rejette à l’extérieur d’elle-même comme ces Indiens dont le grand démocrate américain Jefferson jugeait qu’ils devaient être exterminés au nom du bien commun. La démocratie française recèle comme sombre versant une dynamique colonisatrice dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle figure dans l’impensé national. Le malaise est profond, en ce que la nation France s’est construite sur la mort des vieux peuples breton, occitan, flamand, corse, catalan, etc…..

Ce meurtre fondateur se retrouve encore dans le droit français dont la tradition constitutionnelle affirme l’unicité du peuple français. Selon cette idéologie implacable, le droit français recèle tout un corpus de règles éparses célébrant l’exclusive de la langue française et qui pourraient bien fonder la décision des juges quimpérois pour bouter hors de l’état civil nos prénoms coupables d’hérésie orthographique et bretonne. Convenons aussi que nos juges quimpérois pourraient fort bien opter pour l’ouverture, en fondant leur décision sur la diversité culturelle internationalement protégée comme sur la nécessité de protéger nos langues partie prenante du patrimoine national. Après tout, la République a dû admettre la légalité de nos prénoms bretons.

Mais rien n’est moins sûr. Les magistrats forment l’élite de la nation. Parisien d’origine pour la plupart, sinon dans l’esprit, ils connaissent peu de choses du peuple et du territoire où ils ont l’honneur de siéger. Alors devons-nous prendre le risque d’attendre sagement que leur décision revête de l’onction de la justice le rejet de nos prénoms bretons ? Le Goarnig qui fit de ce combat celui de sa vie se retournerait dans sa tombe.

Au sein d’un ordre hostile, il n’est qu’une seule manière pour un peuple de défendre ses intérêts fondamentaux, surtout lorsque ces derniers sont également ceux de l’humanité, c’est la résistance. Résister c’est être capable d’afficher sa détermination en recourant aux moyens que la démocratie tolère. La résistance devient même un devoir lorsqu’il s’agit de lutter contre toute dérive de nature totalitaire. Avec le rejet de nos prénoms dans leur orthographie bretonne à l’état civil, nous sommes bien dans une telle dérive, même si l’enjeu peut sembler dérisoire aux yeux de certains.

Mais la résistance est un esprit qu’il faut savoir cultiver précieusement, surtout lorsqu’il subit la concurrence de l’esprit de suffisance qui se développe en Bretagne. Ainsi la Bretagne serait moins une blessure, une cause à défendre, qu’un lieu où règne la satisfaction du bon vivre, où les nouveaux bobo-bretons de Paris débarquent à Huelgoat pour y répandre ce que l’on pense et aime dans la capitale… Et tant pis si notre langue est en train de crever, si nos jeunes sont contraints de s’expatrier, puisque Bretagne est belle, prospère et que nos grands élus font de si belles choses pour la république. La Bretagne recèle de belles et nobles vertus, c’est évident, mais elle est surtout un combat de tous les instants, une terre de résistance au service de sa culture et de son économie. C’est aussi pour cela que nous l’aimons. Alors n’attendons pas que le bon juge quimpérois jette l’onction démocratique et judiciaire sur le rejet de notre langue. La pétition et les communiqués divers sont de peu de poids au regard de la force de l’image. Et si nous manifestions bruyamment à Quimper, début septembre pour que nos juges, la République et l’opinion publique internationale, sachent que les Bretons ne lâchent jamais rien, surtout lorsqu’il s’agit de lutter contre le versant totalitaire de la démocratie française ? Le tilde, que l’on ne saurait voir par ici, le vaut bien. C’est par lui qu’il convient de penser le système France.

Yves Olier, militant des droits humains.

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Vos 13 commentaires :
Lheritier Jakez Le Mercredi 26 juillet 2017 12:20
MANIFESTER :ne pas attendre septembre.
Manifester au Festival Inter Celtique de Lorient ,aux chants de marins à Paimpol ,à Guingamp,à la Baule,etc..en plus de septembre à Quimper
Que les sonneurs ,danseurs,chanteurs, musiciens,spectateurs bretons et d'autres peuples présents fassent connaitre cette situation.
Ne plus se cantonner aux positions folkoriques gentilles organisées pour les touristes venus chez nous aussi, pour la qualité de notre vie culturelle et nos bons produits bretons.
Montrer aux autres peuples présents dans nos fêtes,l'Ecosse cette année au FIL,témoignez par des actions de contacts notre détermination.
Pétitions,affiches,contre manifestations sur les lieux des fêtes etc..
Bretons en Europe une priorité!
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 26 juillet 2017 13:15
Votre texte pour moi, Yves Olier, est une belle réflexion à laquelle j’adhère plus que totalement.
Petit bémol, comme dirait Salamé, "Résister c'est être capable d'afficher sa détermination en recourant aux moyens que la démocratie tolère."
Sur ce point de votre article, je préfèrerais une égalité _ pour le coup_ de traitement, en le prolongeant par : "[…] et si possible et voulu, ceux( les moyens) que cette démocratie « tolère » pour elle-même à fins d’atteindre et de « mener à bien » ses objectifs. Ceux qu’elle juge comme essentiels à ses intérêts propres !"
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Job Le Gac Le Mercredi 26 juillet 2017 14:19
....Ces magistrats peuvent aussi simplement appliquer la législation européenne à laquelle nous sommes soumis...! Et qui indique que les prénoms et donc leur écriture relèvent du droit privé ...!
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Paul Chérel Le Mercredi 26 juillet 2017 18:13
Tout cela est bien dit mais a t'on vu jusqu'à présent une manifestation quelconque obtenir gain de cause ? Seule la contre-attaque peut apporter un revirement de la partie adverse. Dans le cas présent, il serait bon que Yves Olier suggère son idée. Il me semble que la famille Le Goarnig avait , elle, oser intenter un procès. Qui le fera ? Paul Chérel
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Naon-e-dad Le Jeudi 27 juillet 2017 10:10
@Paul Cherel
Je n'ai pas lu l'ouvrage tardif de Le Goarnig Kozh (sans doute une lacune de ma part). En revanche, si je me souviens de l'affaire (et je m'en souviens!) ce fut lors de l'appel sous les drapeaux des enfants Le Goarnig que la question se posât avec une acuité inévitable. Comment convoquer pour le service militaire des citoyens qui n'avaient pas d'existence légale à raison de leur prénom breton ou celtique non reconnu par la République!
Aujourd'hui, les prénoms d'origine étrangère étant couramment admis (ou alors, il faudrait imposer un nouveau prénom "français" à chaque nouvel arrivant. J'imagine d'avance le tollé, face à ce qui serait perçu comme une atteinte à l'identité individuelle), j'avais pensé que tout ronronnait. Il n'en est rien.
Le moñstre était eñcore tapi dans l'ombre. Il sort ses griffes. Pour la plus grande hoñte de la démocratie "frañçaise".
Or le "ñ" (c'est à dire le "n" surmonté d'un signe "~" ou tilde) n'est pas une invention bretonne. On le trouve dans différentes langues européennes (l'espagnol, par exemple, l'une des langues les plus répandues dans le monde, en terme de locuteurs, avant-même l'anglo-américain).
A quoi joue le pouvoir politico-judiciaire? Veut-il un peu plus, et une fois encore, écraser les natifs alors que "dans le même temps" il ouvre grand les portes aux flux migratoires les plus disparates.
Comment réagir - si elle se confirme? - à cette malfaisance des juges qui se profile, semble-t-il à l'horizon chargé de nos privations de libertés? Dans un régime de paix civile, chacun a le droit d'exister. C'est ou se devrait être un principe fondamental, prévalant sur toute autre considération. Petra d'ober?
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Naon-e-dad Le Jeudi 27 juillet 2017 10:24
addendum:
Pour bien faire comprendre l'utilisation du tilde en breton, prenons un exemple que tout le monde comprendra:
. chacun sait comment se prononce le patronyme Le Pen. Le mot Penn (orthographe plus correcte) que l'on retrouve par exemle dans Penn-ar-bed (nom du Finistère en breton),et qui notons le au passage est masculin en breton, est ancien et puissant dans ses significations: tête, extrêmité, bout, pointe, etc... On voit bien l'idée. Munissons le d'une autre orthographe: peñ. Désormais, il se prononce comme le français "pain".
Le "ñ" indique donc un "n" nasalisé.
. pour ceux que cet exemple connu dérange peuvent en prendre un autre. Par exemple "Ar men", le nom du plus célèbre phare breton. Men signifie la pierre. Ecrivons le "Meñ". il se prononcerait alors comme le français "main". CQFD.
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yan Le Jeudi 27 juillet 2017 11:34
Ceci n'est pas une attaque contre Yves Olier. Tamm ebet.
N'étant pas au pays ces jours-ci j'ai pris connaissance tardivement de la relance de procédure envers les parents.
Je cite Yves Olier "Et si nous manifestions bruyamment à Quimper, début septembre pour que nos juges, la République et l'opinion publique internationale, sachent que les Bretons ne lâchent jamais rien"
Alors là, STOP, arrêtons-nous quelques instants : apprenant la nouvelle, je demande à droite à gauche ce qui s'est fait dernièrement. Rien. Netra. Ah si! une pétition, encore une, même pas motivée juridiquement, lancée comme d'habitude par des gens de bonne volonté (on crève des bonnes âmes en Armorique), sur Internet.
En plein Cornouailles, des milliers de personnes dans les rues, un défilé, des sonneurs, des drapeaux, des stands... et PAS UN TRACT ? PAS UNE PETITION (papier) ?
A se pavaner de bretonnerie (en français, evel-just) pendant une semaine, ah! ça a encore du refaire le monde devant une C...ff, et à pérorer sur la plaque à Pierre-Jakez, et à ergoter sur la mairie, l'Europe, la Charte ha n'onn ket petra c'hoazh.
Ils sont où les chefs, les présidents, ceux qu'on n'élit jamais, ceux qui se cooptent ? Ceux qui ont leurs (petites) entrées à Strasbourg, à Genève ou où ne sait où, voyages et petits fours compri0,s avec nos impôts ? E pelec'h emaint ? Ha petra emaint oc'h ober ?
Et ces parents, quelqu'un s'en occupe ? Quelqu'un les aide ?
"Abadenn habaf hiziv", écrivit un jeune homme de 22 ans. Je vous laisse à vos dictionnaires.
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Paul Chérel Le Jeudi 27 juillet 2017 18:08
Brexit and that election :
Il s’agit des élections législatives en Grande-Bretagne qui se sont déroulées le 8 juin) « This is our new multiple choice subject. You’ve heard of “Hard Brexit” and “Scot Brexit” and now there is “Open Brexit”. Of course no-one knows what any of this means, least of all the Tory politicians so-called negotiating withe the E.U. The E.U. has also had the last year to get all its European ducks (pas gentil pour les États-membres) in a row while the conservatives have dragged their heels then dragged us into an unnecessary election. Well the famous Harold McMillan quote on being asked what leaders most feared was “Events, dear boys, events”. I don’t for one moment think the election was solely about Brexit. Certainly here in Scotland it was Indyref2, (nouveau referendum pour l’Indépendance) which incidentally was not due until at least the end of the Brexit negotiations. Jeremy Corbyn too (aile gauche du Parti travailliste) had a bit of renaissance, mainly due to how dire Theresa May performed and of course he did not have to deliver any of his promises, many of which he pinched from the SNP government. But hey, all is fair in love, war and politics » ( Christine Grahame, MSP. in “Scots Independent” N° 1061 ) Le Brexit qui, en France est présenté comme un tremblement de terre par les media, semble en fait tourner en discussions interminables de “marchands de tapis” axées presque exclusivement sur des questions de liquidations financières des engagements pris de part et d’autre.
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 28 juillet 2017 11:28
Naon-e-dad
Dans les années 60, j’ai suivi l’engagement d' Ar Goarnig Kozh et de toute sa famille. Je l’ai suivi avec les moyens d’information de l’époque, et avec les limites professionnelles de mon métier de marin de marine marchande.
Cette famille, dont un membre est élu actuellement au Parlement de Bretagne pour lequel œuvre Jean Loup Le Cunff, a donc tenu tête à l’état français et donné des prénoms bretons à tous ses enfants. Cet état il me semble ne les a pas reconnu, et n’a pas accordé d’allocations familiales aux enfants et donc qu je crois la famille Ar Goarnic ne voulaient pas non plus. Dans cette situation il aurait été amusant que cet état leur demande un service militaire obligatoire, que de plus ils ne voulaient pas faire !
La fratrie Ar Goarnic était nombreuse il me semble, et j’ai « croisé » Padrig Ar Goarnic à un moment où j’ai pu m’initier et pratiquer la lutte bretonne au milieu des annnées 60. Il a été un grand et excellent lutteur, et fait sien le noble métier de tailleur de pierre … Une famille de Bretons dont je suis admiratif. Mais comme trop souvent dans un combat mené fièrement! Seule ou à peu près.
Pour l’anecdote, lorsqu’en 1968 j’ai donné le prénom GUENAËL à l’un de mes garçons « l’on » m’a demandé à l’état civil à Douarnenez, si « vraiment » je donnai ce prénom à mon fils… Une voisine aussi s’y est mise en demandant à mon épouse si elle savait ce que ce nom signifiait… Combien de Bretons ne savent rien de ST GWENOLÉ pas plus que de ST GWENAËL ? Cette voisine (de souche) a poursuivi en disant : « Qu’elle drôle d’idée de de donner un nom breton et qui veut dire « Vent Blanc » … Que je ne renierais pas d’ailleurs !
Il est vrai que -Avel- se prononçait -ael- à Douarn, et ailleurs aussi. Malgré tout, ainsi prononcé elle en donnait le vrai sens _ Ange Blanc_ sans le savoir en plus, et j’avai trouvé plutôt triste la dégradation culturelle organisée que subissaient les Bretons, leur soumission, leur manque de curiosité et de volonté de soulever la chappe…Á la lumière qu’apporte le petit FAÑCH avec ses parents, je me demande : Où est le progrés ? Où sont les avancées ? Que sont les Bretons ?
Je questionne les Bretons, mais non l’état français car je sais ce qu’il est depuis longtemps…et ceux qui le servent !
Une proposition!: Que l’on mette le ( Ñ ) dans le Gwenn ha Du à la place des hermines durant un an au moins ! Ou au centre, en rouge, et en grand !
NB; Mon correcteur est tout aussi ignorant et/ou totalitaire, car tout ce qui est en breton dans mon commentaire est souligné de rouge. Même le pseudo Naon-e-dad (;0)); Ça fait beaucoup de rouge parfois comme dans le panier de la guillotine!
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Alain Muzellec Le Dimanche 30 juillet 2017 17:39
Tout ceci me rappelle les propos d'Aimé Césaire:
" Il y a quelque chose de plus atroce peut être que les grandes tueries coloniales, ou que de grandes exactions: c'est le spectacle de la médiocrité dévirilisant lentement mais sûrement un peuple".
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Philippe Lamour Le Lundi 31 juillet 2017 15:54
Une idée complètement débile : Pourquoi le nouveau parlement de Bretagne ne déciderait t-il pas d'ouvrir un nouvel état civil breton ?
A chaque fois que l'on cherche à nous humilier encore et encore ne faudrait-il pas, à chaque fois, avoir une réponse adaptée et à niveau ?
Je trouve ça peut être un peu débile et finalement très compliqué à mettre en oeuvre. Mais je trouve aussi cette idée quelque peu jubilatoire ...
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yan Le Jeudi 3 août 2017 10:07
Léon-Paul : vous avez suivi les aventures du clan Goarnig à l'époque. Peut-être avez-vu pu lire "Bretagne Libre!" l'ouvrage de Goarnig Kozh en 2006 ?
Le "problème" des prénoms est tellement plus complexe que çà, mais les militants bretons, qui n'ont pas du faire grand-chose à l'époque, en sont restés à une bête question de prénoms. Dommage.
Quant au nouveau parlement et à son état civil, no comment... il y a une différence entre "société civile", "contre-société" et "folklorisme".
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Léon-Paul Creton Le Jeudi 3 août 2017 14:02
Philippe Lamour d’accord avec vous ! Mais non ce n’est pas pour moi « complètement débile » que le Parlement de Bretagne se saisisse de tous les actes, lois et évènements évalués et jugés attentatoires aux intérêts des Bretons affirmés… tant qu’il en reste qui s’en revendiquent au delà du « biseness » fructueux lié à la simple marque Bretagne sous bannières politiques autres, et au seul romantisme nostalgique et inactif.
Ce que je souhaitais c’est exactement ce rôle d’abord, d’évaluateur et de dénonciateur, qui représente beaucoup de travail, quelques compétences certaines, et une disponibilité et un engagement indiscutables sur des critères qui, dans la situation bretonne doivent être clairs, rigoureux et acceptés par tous ceux qui s’y engagent! Ceux qui discuteraient, ou s’opposeraient systématiquement à, des points essentiels, qui seraient démocratiquement fixés, qu’ils s’en aillent.
Si tu vises une étoile ta flèche abattra peut-être un aigle ! Mais si tu vises un aigle elle risquera de seulement toucher une pierre !
Là comme ailleurs l’information des Bretons est vitale aussi, la transparence nécessaire concernant les personnes élues et leurs travaux, sur des critères précis et ce qui les motive, et incontournable quant aux engagements de ces personnes passés et présents qui doivent être bien connus. Le parlement de Bretagne « shadow » peut-être, mais doit avoir toute la consistance bretonne exigible et exigeante, toujours liés à des critères! Ce travail « contre-parlementaire » ne doit pas permettre, ne peut se permettre l’approximation des qualités d’un tel aréopage politique, ni l’élection de personnes idéologiquement disons… incertaines, car la cohésion sur des idées doit être inébranlable ! L’entrisme … permettre d’enfoncer des portes parce que ouvertes réduirait tout ça à rien ! Pire encore éloignerait un peuple, un peu plus de toute revendication d’un parlement d’engagement qui soit même de l’intérêt des Bretons.
Et donc pour informer, et c’est urgent, pour connaître les hommes et les femmes avec leur idées et comportements qui œuvrent pour la masse des Bretons ! Pour faire savoir aux Français et autres nations, que nous faut-il ???
La harpe de Stivell ? Le Bro Goz ma Zadoù de Nolwenn Leroy ? S’il faut du Rêve il faut surtout de la Réalité, et malgré tous leurs talents, ils ne sont vraiment pas suffisants…Les Tri Yann ont beaucoup chanté l’été…Et le peuple breton est toujours dépourvu dans cette bise qui est venue et souffle là depuis fort longtemps et sans arrêt. Pas la bienvenue !
Dans un tel parlement l’on ne peut à mon avis accepter de voir cheminer les uns et les autres dans des voies contradictoires, ou qui peuvent avoir des objectif cachés dont l’un serait pour le moins d’empêcher ce Parlement de fonctionner! Ni d’entendre des préoccupations de récupération de frais divers avant d’avoir seulement commencé.
L’on peut demander, peut-être, à l’état français, de nos impôts l’équivalent, par an, d’une « Réserve parlementaire ». Je n’ai pas entendu que les fameux parlementaires bretons aient eu envie un jour, d’une manière ou d’une autre, d’en faire profiter L’Association du Parlement de Bretagne.
Je suggère de monter un petit club de foot An DAEL war –araok , le foot ça les inspire pas mal je crois…Et vous qu’en pensez-vous?
Oui tout cela peut-être « jubilatoire » (je jubile d’ailleurs en écrivant actuellement), en plus d’être quelque chose de très extrêmement sérieux !
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