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Position de Breizh Europa après le retoquage de la loi Molac

Le Conseil constitutionnel vient de retoquer la loi Molac sur deux points fondamentaux, rendant l’enseignement immersif, pratiqué à Diwan depuis des décennies, inconstitutionnel et empêchant qu'on nomme nos enfants, en Bretagne et ailleurs, avec une orthographe usitée depuis des siècles dans les "territoires". En agissant ainsi, cette République confirme être en marge de l'ensemble des démocraties européennes qui, elles, ont ratifié la Charte des Langues Minoritaires. Cette République française autorise également qu'une loi votée par les élus du peuple soit vidée de sa substance par des personnes non élues, mais nommées par le pouvoir. Ainsi ce Conseil constitutionnel apparaît tel qu'il est : une officine chargée de s'assurer que tout l'Hexagone continuera de parler uniquement une langue compréhensible des Parisiens, subissant ainsi ad nauseam les caprices du pouvoir le plus centralisateur d'Europe. Une hérésie amère quand on sait que ce monolinguisme mortifère a paradoxalement amené les citoyens de cette république sans imagination à écrire et à parler de plus en plus mal la langue unique. Il est important de rappeler également, en Bretagne, que la liste Burlot aux Régionales est soutenue par la majorité à l'origine de la saisine du Conseil constitutionnel, exercée au nom de députés LREM et Modem.  Frank Darcel, président de Breizh Europa Caroline Ollivro, porte-parole de Breizh Europa