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Merci de signer et faire signer la pétition en faveur de Jean Christophe Angelini
Merci de signer et faire signer la pétition en faveur de Jean Christophe Angelini en vous connectant à l'adresse donnée dans l'article. Conseiller territorial, conseiller municipal de Portivechju, en Corse, et candidat tête de liste à l'élection municipale des 9 et 16 mars prochains, homme de dialogue et démocrate convaincu (...), il est incarcéré à la prison de Luynes après quatre jours de garde à vue dans des conditions très dures psychologiquement (...). Pour plus d'informations vous trouverez ci-dessous un bilan précis de la situation. Bien cordialement, Philippe Sour, chargé de communication pour Régions & Peuples Solidaires
Nil Caouissin Par UDB le 24/01/08 17:55

Merci de signer et faire signer la pétition en faveur de Jean Christophe Angelini en vous connectant à l'adresse suivante : (voir le site) . Pour plus d'informations vous trouverez ci-dessous un bilan précis de la situation.

Bien cordialement,

Philippe Sour, chargé de communication pour Régions & Peuples Solidaires

2, rue Pech de Galez – 81600 Gaillac

Tel : 05 63 57 51 95 Mobile : 06 13 52 05 48

Contact (AR) r-p-s.info
Site web : www.r-p-s.info


Quelques éléments concernant la situation de Jean-Christophe Angelini, qui vous permettront des actions de solidarités (communiqués, explications médiatiques, motions d'institution, courriers aux autorités, etc.) :

Jean-Christophe Angelini, conseiller territorial, conseiller municipal de Portivechju et candidat tête de liste à l'élection municipale des 9 et 16 mars prochains, homme de dialogue et démocrate convaincu, dont tout le parcours témoigne de cet engagement démocratique et de la recherche constante de l'apaisement et d'une solution politique négociée, est incarcéré à la prison de Luynes.

Cela nous est insupportable ! Le sérieux et la renommée de sa famille - comme d'ailleurs de sa famille politique, avec ses moyens, ses valeurs et ses objectifs - la réputation qu'il a acquise, sa finesse d'analyse, la constance de ses positionnements, son charisme, ont fait de lui une personnalité incontournable de l'espace politique corse.


Sur les faits qui lui sont reprochés :

- Lundi 21 janvier, il a été inculpé pour "complicité de faux et association de malfaiteurs". On lui reprocherait d'avoir participé à l'élaboration d'un faux passeport à destination de Antoine Nivaggioni, gérant de la SMS (société de gardiennage) en fuite depuis plus d'un mois. Dans le cadre de cette affaire, le président de la Chambre de Commerce Raymond Ceccaldi est aussi incarcéré depuis un mois.
- Les liens entre Jean Christophe Angelini et Antoine Nivaggioni sont des seuls liens d'amitié. Jean-Christophe Angelini n'a aucun lien (a fortiori aucun lien financier) avec la SMS, et aucun lien avec la Chambre de Commerce de Corse du Sud.
- Il n'y a rien, absolument rien au dossier, qui peut incriminer Jean-Christophe Angelini. Il n'était absolument pas porteur du passeport en question (contrairement aux informations qui ont été données à la presse qui les a abondamment relayées).
- Une personne a été interpellée porteuse de ce passeport, son nom n'a pas été révélé par la police, elle a été mise sous contrôle judiciaire et laissée en liberté.
- Jean Christophe Angelini, qui est totalement étranger à toute cette affaire, non seulement est mis en examen, ce qui est incompréhensible, mais il est incarcéré, ce qui est intolérable.


Sur le contexte général :

- La Corse vit un contexte répressif renforcé depuis plusieurs mois : fichage ADN illégal, y compris sur des mineurs, interpellations systématiques toujours brutales (portes enfoncées, menaces sur la famille...) alors qu'il aurait suffi d'une simple convocation dans la plupart des cas puisque les personnes sont relâchées au terme de la garde à vue sans charge retenue contre elle (par contre on leur demande leur ADN !!), quadrillage policier avec des moyens disproportionnés, sur les contrôles routiers, mais aussi de quartiers entiers (venue du Conseil des ministres, manifestation du 12 janvier, rassemblement de Portivechju pour Jean-Christophe Angelini etc...). Bref une mise en condition générale qui attise les tensions.
- Lundi 14 janvier : François Fillon, premier ministre, arrive en Corse et promet - encore - une répression accrue
- Mardi 15 janvier : Jean-Christophe Angelini lance à Portivechju sa campagne électorale avec un grand succès (rassemblement de presque toute l'opposition à la municipalité en place, celle de Camille de Rocca Serra, président de l'assemblée de Corse et ami de Nicolas Sarkozy)
- Jeudi 17 janvier : Jean-Christophe Angelini est arrêté à grand renfort de moyens policiers par les inspecteurs de l'Office central de la grande délinquance financière : sirènes hurlantes sur les Champs Élysées, il est malmené, menotté mains derrière le dos et emmené sous le regard des badauds comme un vulgaire malfrat.


Sur le contexte de l'affaire :

- Jean-Christophe Angelini effectuait un déplacement "surprise" à Paris, invité par une "personne proche du pouvoir" qui souhaitait s'entretenir avec lui sur les événements d'Aiacciu.
Depuis des semaines, le PNC appelle à l'apaisement dans toutes ses communications, à la responsabilité et au dialogue. Jean-Christophe Angelini a donc accepté ce rendez-vous. Il a joué son rôle d'élu et de responsable politique.
- Après ce rendez-vous (traquenard ??) il est allé déjeuner dans une cafeteria des Champs Élysées. Il a saisi l'occasion de ce déplacement pour rencontrer M. Schnoebelen, cadre d'une entreprise de sécurité, actionnaire de la SMS, qui envisage de la reprendre pour sauver les 300 emplois concernés. Là aussi il a joué son rôle d'élu.
- Enfin - autre élément étrange - par des intermédiaires, on nous a fait comprendre que si Antoine Nivaggioni se livrait ou si des indications étaient données, Jean-Christophe Angelini serait libéré... Comme si c'était dans nos domaines d'influence ! Personne ne sait où est Antoine Nivaggioni. Ce sont des manières de voyous, des procédés dignes des républiques bananières !


Irrespect de la procédure et conditions de la garde-à-vue :

- La garde à vue normalement de 48 heures, a été prolongée artificiellement par la délivrance d'un mandat d'amener qui l'a prolongée de 48 heures : au total 4 jours de garde à vue sans voir son avocat !
- En effet, celui-ci l'a vu en première heure comme c'est la règle, mais n'a pu le voir à la 24e heure car le juge a ordonné une perquisition à son domicile à ce moment-là
- l'avocat, maître Jean-François Casalta, a consigné ce fait dans des "observations écrites" déposées par un collègue à Paris, maître Paul Mathieu de La Foata, car ce peut être une cause de "nullité de la procédure".
- Or, les observations écrites ne figurent pas au dossier. On les a donc supprimées. Pire, une annotation figure pour dire que : il n'y a pas eu d'observations écrites de l'avocat !!! Maître Casalta juge très graves toutes ces atteintes à la procédure.
- Toujours sur la procédure, lorsqu'au terme du 4e jour, maître Casalta a pu rencontrer son client, on lui a refusé la confidentialité de l'entretien. Il a fallu qu'il insiste et fasse scandale pour autoriser cette confidentialité qui est un droit.
- Tout ceci fait dire à maître Casalta que "la procédure n'a pas été équitable".
- Maître Casalta nous informe aussi que les conditions de la garde à vue ont été très dures psychologiquement : fortes pressions, mensonges, menaces (sur son avenir politique, "tu es grillé" etc..)
- Heureusement, Jean-Christophe Angelini ne s'est pas laissé influencer, n'ayant rien à se reprocher, mais il reste complètement éberlué par cet acharnement qu'on lui a témoigné depuis le 17 janvier.


Sur la procédure engagée par son avocat :

- Une demande de remise en liberté a été déposée en urgence. Elle sera examinée demain jeudi (par un magistrat). Tous les soutiens qui s'expriment d'ici là, quellle qu'en soit la forme, pourront servir à appuyer cette demande de remise en liberté. Nous avons donc lancé une pétition.
- Si cette demande est infructueuse, une "seconde chance" est accordée, la demande étant réexaminée devant la Chambre de l'instruction (3 magistrats) quelques jours après, probablement lundi 28 janvier. D'où le lancement, pour notre part, d'une marche pacifique, samedi 26 janvier à Portivechju.
- Si ce nouvel examen échoue, il ne sera pas possible de poser une nouvelle demande avant un mois. D'où l'urgente nécessité de réagir dans ce laps de temps d'ici à lundi.
- Nous avons engagé également une démarche auprès des élus de l'Île, en organisant vendredi 25 janvier à l'assemblée de Corse (si on nous l'accorde) une réunion entre les élus qui le souhaitent, les médias et l'avocat de Jean Christophe Angelini pour les éclairer sur les réalités du dossier.

Tout message, tout témoignage, toute action, nous aideront à réparer l'injustice qui le frappe.
Merci d'avance.

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