
Chacun a pu observer ces portiques apparus sournoisement sur les voies rapides de Bretagne notamment. L’un a d’ailleurs été démonté début août par des manifestants. Il s’agit par ce dispositif
Chacun a pu observer ces portiques apparus sournoisement sur les voies rapides de Bretagne notamment. L'un a d'ailleurs été démonté début août par des manifestants. Il s'agit par ce dispositif de prélever une écotaxe sur les poids lourds qui circulent sur les routes. Elle a été inscrite en 2009 dans la loi Grenelle 1. Elle entrera en vigueur le 1er octobre 2013. Ainsi, à l'heure où nous croulons sous les taxes et impôts pour financer la France centraliste, ses dysfonctionnements et sa dette, son « grand Paris » et ses investissements contre notre économie, nous allons payer de véritables droits de douane sur nos routes bretonnes ! Alors même que l'agroalimentaire débauche des centaines de travailleurs, ces nouvelles taxes visant à freiner nos exportations sont caractéristiques de tout le mépris affiché par les élus UMPS à l'égard de l'avenir du peuple. Mais allons-nous continuer à nous faire saigner plus longtemps par un état bandit et des élus scélérats ? On savait déjà les clauses violées du traité de l'annexion de la Bretagne par la France en 1532 – traité qui nous aurait, dit-on, indirectement préservé des taxes de droits de passage sur le territoire breton (sauf apparemment au sud de la Loire-Atlantique et quelques endroits privatisés) – ne serait-ce par le maigre retour de la fiscalité dans les budgets alloués aux collectivités alors que nous comptons parmi les territoires les plus ponctionnés. Cette nouvelle taxe est un obstacle au commerce breton. Quelle que soit l'opinion de chacun sur les modes de production et le système économique actuel, de toute façon en mutation, il est nécessaire de réagir fermement. En effet, si l'on doit tolérer ce coup de grâce à notre économie, cela signifiera la mort de notre tissu socio-économique, de nos emplois, la poursuite de l'exode des Bretons, la mise aux enchères inexorable de nos terres. Et c'est bien parti ! Gwened / Vannes 2014 entend participer à la suppression pure et simple de ces nouvelles douanes. Tous les moyens devront être mis en ½uvre pour que ces portiques disparaissent entraînant dans leur chute cette fausse écotaxe : c'est un devoir !
Pour Gwened / Vannes 2014, Bertrand Deléon.
Commentaires (10)
Par contre si la Bretagne doit effectivement ses exonérations aux travaux du celib ce qui est très important c'est que c'est quelque part dans l'esprit , une réactualisation des franchises bretonnes qui malheureusement sous l'ancien régime profitaient davantage à la noblesse qu'au peuple breton ,et c'est sans doute pour cela que dans l'euphorie de la nuit du 4 aout elles se sont temporairement espérons le ....envolées
le pouvoir jacobin a usé des mêmes méthodes dans l'actuelle Belgique
(Rien à voir avec 1789)
Ce fut une volonté politique d'envisager la Bretagne dans ses frontières historiques.
Cette action passe par le groupe des députés bretons pour faire avancer les dossiers de monde rural vers sa modernisation.
Le livre "Avenir de la Bretagne" de René Pléven cité les chiffres qui en disent beaucoup sur la situation de la Bretagne a cette époque.
Une volonté politique qui n'a rien à voir avec les privilèges !
D'autres causes à défendre aujourd'hui.
Ainsi,ce serait un privilège de voir son territoire dévasté par une armée étrangère, lors de trois campagnes militaires de grande ampleur (1488, 1489, 1491)?
Dans un numéro spécial (Août 2013) du magazine L'Histoire (Atlas de France) actuellement en kiosque, on peut lire (page 33): "La première incitation [de Clovis] était d'ordre fiscal, puisque les Francs bénéficiaient d'une exonération de l'impôt direct" (Bruno Dumézil).
Dans ces conditions, évidemment, on comprend mieux comment la petite tribu anciennement barbare parvint à gonfler ses rangs...
Les temps ont bien changé. Cheñchet eo ar maread, sur a-walc'h!