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Alain Peyrefitte. Photo Archives Cinémathèque de Bretagne.
Alain Peyrefitte. Photo Archives Cinémathèque de Bretagne.
- Communiqué de presse -
Projection du documentaire : Histoire de la télévision régionale, à Brest
Projections et débat sur la télévision régionale de service public. Quand la télévision régionale est inaugurée le 3 février 1964, elle s'appelle Télé Bretagne et c'est le ministre de l'Information, Alain Peyrefitte qui s'adresse aux téléspectateurs. 45 ans de télévision régionale, 17 ans de France 3 Iroise, et demain ? France 3 restera-t-elle une télévision à vocation locale
Gaël Naizet Par Cinémathèque de Bretagne le 20/02/09 12:52

Projections et débat sur la télévision régionale de service public

45 ans de télévision régionale, 17 ans de France 3 Iroise, et demain ? France 3 restera-t-elle une télévision à vocation locale et régionale ?

Une soirée proposée par la Cinémathèque de Bretagne, et animée par des personnels de France 3 Iroise.

Mercredi 4 mars 2009 à 19 h 57, Brest (29), Espace Vauban, hôtel Vauban, avenue Clemenceau(en face du Quartz)

Entrée libre
Renseignements : 02 98 43 38 95
(voir le site) de la Cinémathèque de Bretagne.

Présentation du film :

1990 - Documentaire de Louis-Marie Davy et Patrick Gay
Couleurs
INA Atlantique
Durée : 40 mn.

“Quand la télévision régionale est inaugurée le 3 février 1964, elle s'appelle Télé Bretagne et c'est le ministre de l'Information, Alain Peyrefitte qui s'adresse aux téléspectateurs.

“Les pionniers de cette télévision s'intéressent d'abord aux grandes réalisations techniques qui semblent illustrer la modernisation de la Bretagne. Mais la révolte de Plogoff contre l'implantation d'une centrale nucléaire sonne le glas d'un certain consensus sur la modernité.

“Après le contrôle gaulliste sur la télévision d'État, ce sont les années Giscard et Mitterrand, le naufrage de l'Amoco, les manifestations pour la défense de l'école privée, les émissions en langue bretonne, la vie culturelle qui défilent à l'écran.

“À travers ce montage d'archives (de 1964 à 1985) sélectionnées par Louis-Marie Davy, alors rédacteur en chef à FR3, nous regardons la façon dont la télévision traite l'actualité de la région. À la recherche de son indépendance par rapport au pouvoir politique, la télé régionale noue une relation d'effet miroir avec la population.”


Une projection militante, à Brest

Depuis le 5 janvier dernier, le journal de France 3 Iroise n'est plus diffusé qu'à 18 h 38 (au lieu de deux diffusions auparavant, l'une à 18 h 48, l'autre à 19 h 57). Cet unique horaire, très avancé, a fait perdre au journal plus de la moitié de ses spectateurs. Les personnels de France 3 Iroise réclament toujours un créneau de forte audience, entre 19 h et 20 h 35, persuadés que le nouvel horaire compromet l'avenir des éditions locales.

Alors que la vocation régionale et locale de France 3 est réaffirmée dans le nouveau cahier des charges de France Télévisions et dans l'article premier de la Loi relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision, depuis 2005 la chaîne a réduit les tranches d'informations et de programmes régionaux de moitié. Les programmes régionaux hors information (dont les émissions en langue bretonne) héritent des plus mauvais horaires d'exposition. Ils sont régulièrement occultés, déplacés, réduits, voire supprimés. ( voir l'article ) et ( voir l'article ) .

Aujourd'hui, la vocation régionale de France 3 ne semble plus s'affirmer qu'en Corse, où 226.000 personnes (équipées d'un téléviseur, d'après Médiamétrie) bénéficient d'une chaîne de plein exercice, France 3 Corse Via Stella.

(15 heures de programmes par jour, 30 % des programmes en langue corse).

Pourtant, les personnels de France 3 Iroise restent convaincus de l’utilité sociale de leur journal et des programmes régionaux, tant pour dynamiser la démocratie locale, favoriser la cohésion sociale, que pour garantir un pluralisme de l’information à ce niveau territorial.

À visionner :
(voir le site)
et (voir le site)

Cinémathèque de Bretagne
2, av Clemenceau

Voir aussi :
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Créée en 1986, pionnière en France dans son domaine, la Cinémathèque de Bretagne fait figure de cinémathèque d'un nouveau genre : son fonds de films d'amateurs est sans doute le plus important en France. La Cinémathèque a pour mission d'inventorier, de recueillir, de sauvegarder et diffuser le patrimoine cinématographique breton (cinéma amateur, militant ou professionnel), de valoriser le patrimoine de films d'amateurs, en s'attachant à la multitude des images et non à des œuvres cinématographiques d'un auteur ou d'un genre en particulier.
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