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Mickaël Demeaux (Ouest-France Quimper), Delphine Jory et Jean-Guy Le Floc'h à Armor-Lux le 12-11-14
Mickaël Demeaux (Ouest-France Quimper), Delphine Jory et Jean-Guy Le Floc'h à Armor-Lux le 12-11-14
- Dépêche -
Quimper perd-elle de la vigueur économique, étant coincée entre Brest et Lorient ?

Le 12 novembre avait lieu la 5ème rencontre-débat « Faut qu'on en parle. », suite de réunions initiée par une blogueuse très suivie, Delphine Jory, plus connue sous le

Christian Rogel pour ABP le 14/11/14 23:33

Le 12 novembre avait lieu la 5ème rencontre-débat « Faut qu'on en parle. », suite de réunions initiée par une blogueuse très suivie, Delphine Jory, plus connue sous le nom de Ladyblogue. Cette initiative est soutenue par la rédaction quimpéroise de .Ouest-France.

Le principe est analogue à ce qu'on appelle « Open Coffee » dans les milieux du numérique, et il n'est pas obligatoire d'avoir un exposé d'entrée, la parole étant laissée aux personnes présentes.

L'animation de ce jour avait pour sujet : « Entreprendre à Quimper : votre expérience » et la parole a été donnée à des responsables de nouvelles entreprises qui ont raconté leur parcours. Tous soulignaient l'importance de faire partie d'un ou plusieurs réseaux d'entrepreneurs qui pourraient les épauler.

L'un conseillait d'en essayer plusieurs, avant de se concentrer sur ceux qui correspondent, tandis que l'autre indiquait que les salariés de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Quimper lui avait été d'un grand secours, tandis que pour une personne ayant créé un « food truck », c'est la Chambre des métiers qui avait apporté de l'aide.

Cela ne pouvait que plaire au trésorier de ladite CCI qui accueillait la centaine de personnes présente dans la partie « café » des magasins d'usine d'Armor-Lux, Jean-Guy Le Floc'h, PDG de la célèbre marque de vêtements rayés (ou non) locale. Mais, les interventions ont vite porté sur une interrogation : « Quimper et la Cornouaille est-elle toujours un territoire favorable aux entreprises ?».

On a entendu des points de vue contrastés : Quimper perdrait des activités économiques et des administrations qui iraient, soit à Brest, soit à Lorient. C'est un sorte de cri d'alarme qui a été poussé sur ce sujet par la CCI de Quimper-Cornouaille, il y a quelques jours. Cependant, certains ont mis l'accent sur le fait que tout n'était pas si noir et que le milieu entrepreneurial reste à la fois bien ancré, financièrement et humainement, grâce, justement aux réseaux entre individus, si bien qu'on ne constate pas tant de rachats avec transferts des cadres que dans d'autres villes.

Un ancien élu, en charge des actions économiques de Quimper-Communauté, a insisté sur le fait que les apparences sont trompeuses et que Quimper attire son lot de mythes. Elle n'est pas la ville principalement administrative que l'on prétend. Au contraire, il y a plus emplois industriels privés par habitant qu'à Brest et Lorient. Un autre intervenant estimait que Quimper était aussi, à tort, vue comme une ville vivant essentiellement de culture.Enfin, comme autre signe de vitalité, a été mentionné "Cornoualia", le groupement d'employeurs de 150 salariés, le plus important de Bretagne.

Il reste qu'« Armor-Lux » est à la fois le navire amiral des entreprises locales, qui maintient une petite partie industrielle, mais, qui est, selon son P.D.G, une « hérésie économique », ce qui lui fait dire qu'il ne sait pas si elle vaut des centaines de millions ou 0 euros.

Il a été mentionné qu'une faiblesse de Quimper est d'avoir du mal à marcher de concert avec son environnement qui est constitué de villes « moyennes » (comprendre + de 10 000 habitants), alors que Brest et Lorient « écrasent » leur petite région. Retourner cela en avantage, grâce à une coopération, semble un impératif. L'ensemble des propos allait dans le sens de chercher sur place les armes pour se battre au lieu de se lamenter sur un passé qui n'est pas encore si noir que ça. Le TGV avec Paris à 3 heures 15 et le maintien des liaisons, même un peu plus lentes, à l'aéroport, donnent à certains des raisons de ne pas désespérer.

Blog de Delphine Jory: www.ladyblogue.com

Christian Rogel

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Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
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Vos 3 commentaires
Léon-Paul Creton Le Samedi 15 novembre 2014 09:01
Sénilité du Week End
En conclusion pour commencer, bon nombre d'entrepreneurs, de gens, d'élus « attendent le train à 3h10 de Yuma » !...En attendant cette « perspective » _cette illusion ou cette obsession?_ les plus tenaces, les plus courageux des chefs d'entreprises tentent de conserver vivant le corps économique local, contre les lyncheurs que sont ou seraient Brest, Lorient sans oublier ceux qui, tapis plus loin de Quimper mais plus près de Paris comme Nantes et Rennes… Malgré le train de Yuma qui n'arrive toujours pas et l'arthrose de l'aéroport de …Pluguen je suppose ? Et an Itron Al lann ? Non non, pas: Holland !
Que des bons plans en somme, pour les Cornouaillais of the Little Brittany !
S½ur Anne que vois-tu du haut de ta Tour d'Auvergne au bout de ta presqu'île?
_ Pour l'instant mon faible regard ne peut voir l'avenir que par les chemins de l'Est qui poudroient mais merdoient ! Au nord…Au Sud…Á l'Ouest… Seulement des côtes rocheuses et la grande mer tout autour… Et en plus l'on nous en croque un bon morceau à l'Est ! Aahh Mamm Doué, diaes tre emañ ar bed ganeoc'h !
Tous contre nous Rennes, Lorient, Nantes, et Brest notre Sebrestopol à nous. Le « c'est Brest au poil », de chez nous qui selon l'emplacement de votre maison y ajouter une véranda peut nécessiter l'autorisation d'un amiral, qui délègue bien entendu. Homme libre de Bretagne tu chériras l'amer…
_Ya ! ma s½ur Anne ! Que peut-il venir de bon, comme de Landerneau et de Nazareth, de ces côtes et de cette mer ? Du vent, de la pluie, du granit et de l'eau salée qu'en faire ? Au Nord la Grande Bretagne, au sud l'Espagne et à l'ouest les Amériques c'est loin tout ça, même pour le TGV de Yuma et bien encore plus pour les Karr nij, qui à plus fortes raisons ne sont pas encore montés, construit comme le tarmac de notre Dame des Landes, encore un peu de patience les avions nous viendront de Chine et l'aéroport sera construit et géré par les Chinois.
Je comprends ce que c'est « une hérésie économique ». Expédier des bonnets rouges à NDDL, puis de là les envoyer aux Amériques, autant s'implanter sur le tarmac là bas ! Vous me direz, ma chère s½ur c'est plus économique. La preuve par nos élus qui sont plus de neuf, dont quelques uns achètent (avec nos impôts) et font venir en Bretagne (the little) du granit de Chine. C'est économique paraît-il (surtout pour les chinois) ça ne prend que 20 ou 25 jours de mer par le canal de Suez bien entendu! Ce faisant, nous nos impôts locaux augmentent quand même à TGV constant.
Au fait 20 à 25jours de mer … pour le moins, deux fois moins de temps pour redécouvrir les Amériques si proches par rapport à la Chine. Avec quelques ajustements économiques et de structures politiques _ Réunification-Large Autonomie-Indépendance_ ce serait presque le Pérou. Alors l'Espagne, la Grande Bretagne à une ou deux encablures de nos côtes de roches, de nos baies avec un tapis roulant comme la mer…Avec nos algues, nos vents et nos marées, etc..
UNE Bretagne, métropole et capitale à la fois !... Setu tout !
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Yann LeBleiz Le Samedi 15 novembre 2014 14:14
La Bretagne est coincé au bout du monde, Quimper entre Lorient et Brest!
La République nous l'a dit, mais les Bretons refusent d'écouter la voie de la civilisation : "En Bretagne, il n'y a que 3 villes qui méritent d'exister : Rennes, Nantes et Brest!"
Et un BON Républicain se recompte que Brest n'est pas indispensable!
Il fallait vraiment être nul en économie pour avoir créé des villes comme Quimper, Lorient, Pontivy, Lannion, Guingamp, Chateaubriand, Fougère, Saint-Nazaire, etc...
C'est vrai quoi, en Occitanie, il y a Toulouse et c'est tout, en Ile de France Paris et cela suffit!
Les Bretons sont décourageants!
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PHILOU Le Lundi 17 novembre 2014 20:17
Une solution serait de développer un axe fort Quimper-Brest. Je crois que le maire de Quimper y est assez favorable. Celui de Brest, j'en doute car Brest est une ville qui a toujours vécue en autarcie : enclave francophone dans une Bretagne bretonnante, port militaire.. son passé n'est pas véritablement synonyme d'ouverture. Ca n'est pas un hasard si la devise de son club de foot c'est Ici c'est Brest et pas Ici c'est le finistère...
Et le statut de métropole risque d'aggraver cette tendance. Pourtant, un axe fort entre les deux villes importantes du département est nécessaire pour contrer l'est de la région.
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