- Communiqué de presse -
Réunification : comparution pour intimider
Lundi, 1er février, deux militants de la réunification comparaissent devant le Tribunal correctionnel de Nantes, du chef de rébellion. Ils ont participé à une manifestation «contre toutes répressions» à Nantes le 25 avril 2009
Par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme le 30/01/10 6:02
Lundi, 1er février, deux militants de la réunification comparaissent devant le Tribunal correctionnel de Nantes, du chef de rébellion.
Ils ont participé à une manifestation à Nantes le 25 avril 2009 « contre toutes répressions » , manifestation qu'ils quittent lorsqu'ils s'aperçoivent que des groupes sont là pour la « casse » . Ayant rompu avec la manifestation, ils décident d'aller prendre un pot ensemble, centre ville. Visiblement, ils sont pris en filature par un policier. Alors qu'ils sont attablés à la terrasse d'un café, amalgamés aux casseurs, ils font l'objet d'un contrôle d'identité par la police. Contrôle d'identité, suivi d'une garde à vue, parce qu'ils ont demandé aux policiers le motif de cette vérification.
Le Collectif breton, Démocratie, Droits de l'Homme ne peut que condamner fermement ce type d'interpellations et ses suites judiciaires et apporter son soutien aux deux militants concernés.
Une fois de plus, l'État français tente de criminaliser les actions des militants bretons pour la réunification - comme tant d'autres fois en tant d'autres domaines de droit des peuples que l'État français ne respecte pas -. Et le passé en a compté beaucoup.
Dans un État qui se prétend «État de droit» , c'est inacceptable.
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réunification
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