Pas de consigne globale de vote pour l'Union démocratique bretonne. Soutien à Jean-Luc Bleunven dans la 3è circonscription du Finistère (Brest-rural). L'Union démocratique bretonne, membre de la plate-forme Oui la Bretagne,...
Pas de consigne globale de vote pour l'Union démocratique bretonne. Soutien à Jean-Luc Bleunven dans la 3è circonscription du Finistère (Brest-rural)
L'Union démocratique bretonne, membre de la plate-forme Oui la Bretagne, remercie les électeurs qui ont donné leurs suffrages à ses candidats au premier tour des élections législatives. En Bretagne comme dans l'ensemble de la France, le bilan est alarmant pour la démocratie, avec une abstention qui progresse encore et une personnalisation écrasante de l'élection. La logique du parti unique, sous quelque régime politique que ce soit, n'a jamais servi la démocratie. Depuis l'instauration d'un nouveau calendrier électoral en 2002, les élections législatives ont perdu leur sens premier, celui d'élire des hommes et des femmes en charge de voter les lois et de contrôler l'action du pouvoir exécutif. Si une victoire large de la majorité présidentielle semble se dessiner, tout n'est pas encore joué avant le second tour. Solidaire de Oui la Bretagne, l'Union démocratique ne donne pas de consigne globale de vote en Bretagne. En revanche, dans la troisième circonscription du Finistère (Brest-rural) elle apporte son soutien à Jean-Luc Bleunven, député sortant dont la compétence, le travail, l'ouverture d'esprit, le désintéressement et le souci de transparence dans l'utilisation de la réserve parlementaire ont valeur d'exemplarité. L'UDB félicite ses partenaires de la fédération Régions et Peuples Solidaires en Corse et en Alsace dont quatre candidats accèdent au second tour avec, pour plusieurs, de réelles chances de l'emporter le 18 juin. Des députés de Régions et peuples solidaires pourront faire entendre une voix différente et contribuer à faire vivre le pluralisme, dans une Assemblée qui risque d'être dominée par un seul parti. Ils pourront également faire entendre la voix des territoires, notamment des plus fragiles, dans un contexte rendu inquiétant par le nouveau plan de coupe dans les budgets des collectivités préparé par La République en Marche. A plus long terme, il semble bien que la gauche soit à reconstruire en Bretagne comme ailleurs. Pour l'UDB, ce travail devra se faire sur de nouvelles bases. La pensée de l'égalité, qui confond parfois égalité théorique et égalité réelle, ne pourra plus faire l'impasse sur la diversité des territoires et des cultures. L'autonomie régionale et locale, dans le cadre d'une république fédérale et non plus jacobine, pourra être un remède à la crise de la démocratie représentative.
L'UDB entend contribuer au nécessaire débat sur la fondation d'une nouvelle gauche à partir du livre-programme qu'elle présentera au public à l'automne prochain.
Commentaires (6)
on a vu ce que cela a donné pour la Bretagne
Je ne pense pas que défendre la Bretagne soit un monopole de gauche.
les exemples de l'Alsace et de la Corse sont soulignés , il faut constater que ces deux régions sont plus motivées que nous pour défendre leurs identités et leurs territoires et justement , ce ne sont ni des gens de droite , ni de gauche qui portent cet espoir
quand on constate que l'on n'est même pas capables de faire respecter l'appellation Bretagne par ceux qui utilisent la Région comme entité bretonne , il y a beaucoup de chemin à parcourir
ce qu'il nous faut , c'est un meneur reconnu et que de droite , de gauche , ou d'ailleurs , celui-ci soit capable de nous (la Bretagne) rassembler afin d'entrevoir des jours meilleurs
De plus le terme "union" implique que le parti veut rassembler tous les démocrates bretons, ce qui n'est pas le cas puisqu'en vous proclamant "de gauche", vous excluez les Bretons démocrates de droite et même du centre. A moins que vous ne pensiez qu'un démocrate, ou un partisan de la démocratie, est forcément de gauche ? Winston Churchill qui a sauvé les démocraties européennes du nazisme était un tory , de droite donc ? De Gaulle qui a incarné la démocratie française pendant 4 ans de guerre était de droite non ? La gauche n'a pas le monopole de la démocratie.
Votre engagement pour la Bretagne et le peuple doit être réel au lieu d'être une posture bourgeoise et moralisante comme le dénonce bien Christophe Guilluy.
Le moment est venu au mouvement politique breton (MBP, UDB , Parti Breton, et déçus "récupérables" du PS) de se rassembler.
Votre responsabilité est immense ! Entamez les pourparlers, et prenez votre temps, en sachant que "En Marche " est là pour longtemps, que le dégagisme va durer et même s'accentuer., en sachant que droite et gauche ne veut plus rien dire pour l'électeur habituel.
Il vous faudra une énorme dose de pragmatisme, ce qui a cruellement manqué les années passées.
Bonne chance te bon travail
Cela me fait penser aux paroles d' un chant de kan ha diskan de Stivell et de Hassold à la fin des années1970, un très bel air d'ailleurs .
Je cite ,il n'y aura pas de printemps ni en Bretagne ni ailleurs tant que les socialistes ne seront pas au pouvoir .La suite et les résultats sont là aujourd'hui ,et à l'udb on continue de rêver .
Compte tenu du caractère particulier des Bretons ,c'est encore plus vrai pour ce qui est des militants quelle que soit leurs couleurs .C'est inutile voir néfaste d'avoir des partis politiques bretons .A partir du moment ou il y a un programme ,celui ci est un facteur exponentiel de division sur tout sauf sur l'idée d'émancipation de la Bretagne .Donc à mon sens c'est un mouvement d'émancipation de la Bretagne qui devrait voir le jour regroupant des régionalistes aux indépendantistes toutes tendances confondues en évitant les extrêmes et surtout les fous furieux qui ne sont pas forcément à l'extrême droite ou gauche ,et réciproquement il peut y avoir des gens raisonnables partout y compris au PC ou au NPA
Donc la seule revendication de ce mouvement serait l'émancipation de la Bretagne .Les militants ou adhérents pourraient par ailleurs se faire élire sur diverses étiquettes d'autres partis suivant leur sensibilité .Peu à peu ils parviendraient en tant qu'élus à faire évoluer l'ensemble de la classe politique en Bretagne vers l'idée d'émancipation .Un fois l'objectif de l'autonomie atteint là le mouvement peut se permettre de se diviser .Tout comme les indépendantistes continuer leur chemin dans ce cas le MEB devient le MIB