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Communiqué de presse
Six militants de Greenpeace occupent depuis huit heures ce matin une plate-forme
EDF méprise le débat public Flamanville / Paris le 21 juillet 2005 – Six militants de Greenpeace occupent depuis huit heures ce matin une plate-forme procédant à des analyses du fond marin au large de la centrale de Flamanville, pour protester contre les opérations de préparation du site d’implantation du
Communiqué de presse de Greenpeace

Publié le 21/07/05 13:47 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

EDF méprise le débat public Flamanville / Paris le 21 juillet 2005 – Six militants de Greenpeace occupent depuis huit heures ce matin une plate-forme procédant à des analyses du fond marin au large de la centrale de Flamanville, pour protester contre les opérations de préparation du site d’implantation du réacteur tête de série EPR. Greenpeace demande à eDF de respecter le Débat Public à venir en cessant toute activité de préparation du site de Flamanville tant que le débat public n’aura pas eu lieu.

Après 50 ans de développement de l’industrie nucléaire, 30 ans après le lancement du programme électronucléaire d’eDF, plus de 5 ans après avoir fini le dernier réacteur sans jamais aucune consultation des français ni de leurs représentants, le premier débat public va enfin avoir lieu lors de la construction du … 69 ème réacteur d’eDF !

La législation française impose désormais à eDF de soumettre son projet d’EPR (comme tout projet d’infrastructure lourde) au débat public. Dans les faits, une Commission Particulière du débat public (CPDP) va organiser un débat sous l’égide de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public). La « CPDP EPR » est donc en charge d’organiser et superviser un débat historique pour notre pays.

Pour la première fois, il sera donc possible de discuter directement et publiquement de l’opportunité même de construire l’EPR. Même si la décision finale appartient à eDF et à l’Etat, Greenpeace et d’autres associations de protection de l’environnement ont décidé de saisir cette occasion (tout en connaissant les limites de l’exercice) pour demander des réponses claires à eDF. En même temps, l’avis, les questions et les attentes des citoyens pèseront sur les débats.

« Face à la perspective de s’expliquer clairement sur sa stratégie, eDF préfère préparer le terrain et inonder les consommateurs d’une avalanche de publicités sans aucun respect pour le débat public » constate Hélène Gassin, chargée de campagne Energie. « eDF change de logo mais pas d’identité, la stratégie du pied dans la porte est toujours de mise mais cela n’empêchera pas le débat de fond de se tenir ! »

Greenpeace rappelle que la construction d'un réacteur EPR est une mauvaise décision à tous les points de vue. Energétiquement, la France n'a besoin d'aucune nouvelle grande capacité de production électrique avant plusieurs décennies. Economiquement, ce chantier fera peut-être diversion quelques temps mais sans résoudre les difficultés profondes de l’industrie nucléaire française, notamment la fin des contrats étrangers pour le retraitement. Socialement, Energies renouvelables et maîtrise de l'énergie sont bien plus créatrices d'emplois et porteuses d’avenir. A investissement équivalent, un programme éolien produirait par exemple deux fois plus d'électricité et créerait près de 5 fois plus d'emplois. Enfin, au niveau environnemental, l'EPR n'apporte aucune amélioration notable du point de vue de la sûreté et de la gestion des déchets radioactifs dont le fardeau, une fois de plus, pèsera sur les générations futures. www.EDFdemainjarrete.org

Contacts Greenpeace France :

Hélène Gassin, chargée de campagne Energie 06 73 89 23 14

Frédéric Marillier, chargé de campagne Nucléaire 06 73 89 55 04

Grégory Gendre, chargé de communication 06 73 89 48 91

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