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- Reportage -
Un Burkinabé présente son pays à l'école Diwan de Questembert
Au Burkina-Faso il n'y a pas moins de 60 ethnies et autant de langues, les élèves de l'école Diwan de Questembert ont été captivés par le discours de Lassale Ouedraogo,
F. Lécuyer pour ABP le 6/06/11 22:20

"Au Burkina-Faso, il n'existe pas moins de 60 ethnies et autant de langues", les élèves de l'école Diwan de Questembert ont été captivés par le discours de Lassale Ouedraogo, 37 ans, coordinateur en commerce équitable originaire du Burkina-Faso.

Ce lundi 6 juillet, l'école par immersion en breton du Pays de Questembert, recevait Hervé Ar Gall, de l'association de commerce équitable Ingalañ accompagné du partenaire de la structure au Burkina-Faso. Ingalañ poursuit un programme de coopération avec l'association locale "Napam Beogo" ("l'espoir de demain" en langue Mosi) axé sur le commerce de coton et l'autonomie énergétique. Dans le cadre de ce programme, un village de 4000 habitants, Tiefora, sera équipé dans l'objectif d'arriver progressivement à l'autonomie énergétique. Pour ce faire, il est prévu d'utiliser un oléagineux local, le jatrofa, alimentant des générateurs. La seconde partie du programme étant, quant à elle, consacrée au commerce équitable de coton bio entre des producteurs burkinabés et Ingalañ.

Profitant de ce partenariat, le maire de Tiefora a demandé à Ingalañ la mise en place de relations entre l'école de sa ville et des écoles des 5 départements bretons : le but étant de faire connaître la culture et le quotidien des enfants burkinabés aux enfants bretons et inversement. La première des écoles choisies par Ingalañ pour donner corps à cet échange a été l'école Diwan de Questembert, choix symbolique s'il en est, soulignant ainsi la démarche, à la fois d'ancrage local et d'ouverture au monde, liée à l'apprentissage d'une langue telle que le breton.

Lassale Ouedraogo a raconté son pays, le quotidien des enfants burkinabés et le système scolaire du Burkina-Faso. Sa visite a également été l'occasion de témoigner de la réalité économique de ce pays d'Afrique de l'Ouest et de rappeler l'importance du commerce équitable et biologique pour les Burkinabés autant que pour les Bretons.

Ce fut l'occasion pour les enfants de Diwan de poser de multiples questions et de découvrir un pays que peu d'entre eux connaissaient auparavant. Les élèves avaient également organisé une collecte de crayons, stylos et matériel scolaire pour aider leurs homologues burkinabés. Une série de dessins réalisés par les jeunes bretons a également accompagné Lassale Ouedraogo sur le chemin du retour.

Cette présentation a été la première pierre dans le cycle d'échanges entre Diwan Questembert et l'école de Tiefora prévu pour se développer et s'intensifier durant l'année à venir.

Cet article a fait l'objet de 1617 lectures.
Fabien Lécuyer est spécialisé dans l'enquête journalistique, les mouvements "en marge" du bipartisme et les mouvements indépendantistes .
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Vos 1 commentaires :
momo Le Mardi 14 juin 2011 20:55
Très bonne initiative !!! Bravo
(0) 

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