Put your name here

connexionS'accréditer | S'abonner | Se connecter | Faire un don
> Logo ABP
ABP e brezhoneg | ABP in English |
- Rapport -
Un nouvel amendement facilitant la réunification de la Bretagne rejeté par l'Assemblée nationale
Un amendement au code des collectivités territoriales qui avait été formulé par l'association Bretagne Réunie a été présenté à l'Assemblée nationale par les députés François de Rugy, Thierry Benoit, Marc Le Fur, Loïc Bouvard, Gérard Lorgeoux et Christian Ménard. Il a été rejeté le 2 juin
Philippe Argouarch pour ABP le 8/06/10 14:02

Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la réforme territoriale à l'Assemblée nationale, l'amendement au code des collectivités territoriales qui avait été formulé par l'association Bretagne Réunie, et présenté le 2 juin par les députés François de Rugy (Nantes-Orvault), Thierry Benoit (Fougères), Marc Le Fur (Loudéac), Loïc Bouvard (Ploermel), Gérard Lorgeoux (Pontivy) et M. Christian Ménard (Carhaix) a été rejeté.

Au cours des débats, le député de la Haute-Vienne, Alain Rodet, a confirmé ce que certains savaient déjà : Serge Antoine, le haut fonctionnaire, auteur du découpage des régions actuelles, était un proche collaborateur d'Olivier Guichard. Beaucoup pensent en effet qu'Olivier Guichard, un baron du gaullisme en recherche d'un fief et qui affectionnait particulièrement La Baule, s'est fait découper sa proche région aux dépens de la Bretagne historique.

Philippe Argouarch

Document PDF 18586_2.pdf Réforme des Collectivités territoriales - (n° 2516) Amendement Le Fur-Benoit-Bouvard-Lorgeoux-Christian Ménard.. Source : Assemblée Nationale
Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1892 lectures.
logo
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Voir tous les articles de de Philippe Argouarch
Vos 6 commentaires :
Zavier Le Bihan Le Mardi 31 août 2010 23:27
En gros on laisse un auvergnat et un limousin décider pour nous Bretons! Ils étaient où les autres députés? A Rolland Garros? Ah non c'est fini, peut-être qu'il avaient mieux à faire, genre!! Cet échange (je me réfère à la vidéo) est bien symptomatique du piteux débat autour de la question et montre que nous n'arriverons à rien avec ni la droite ni la gauche. Personne ne fera la réunification à notre place. Je rêve d'un jour où nous serons 100 000 à manifester pour l'unité de la Bretagne.
(0) 

Marcel Texier Le Mardi 31 août 2010 23:27
Qu'il est loin le temps où la Bretagne était une nation souveraine et où les décisions la concernant n'étaient pas prises hors de ses frontières ! Qu'il est loin le temps où les Bretons n'étaient pas devenus ce peuple soumis, éteint, maté par cinq siècles de servitude ! Un petit rappel et quelques exemples:
- "... les commissaires de Philippe Le Bel étant venus à Nantes, le 10 août 1308, pour s'emparer au nom du roi des biens des Templiers en cette ville, le peuple se souleva contre eux et "les chassa et bouta vilainement hors de Nantes." (in "Les Templiers en Bretagne, par le Chanoine honoraire Amédée Guillotin de Corson, citant lui-même Dom Morice) - Cent quatre-vingts ans plus tard, lorsqu'après la désastreuse défaite de Saint-Aubin-du-Cormier le 28 juillet 1488, l'armée française vint assiéger Rennes, les Rennais ne furent pas moins courageux et envoyèrent "bouler" les émissaires de la Trémoille: "Ne pensez pas que vous soyez déjà seigneurs en Bretagne, le roy n'a aucun droit en cette duchée..." Maintenant, ce sont les Bretons qui n'ont aucun droit dans leur propre pays, si ce n'est le droit symbolique de mettre un bout de papier dans l'urne de temps en temps pour des élections magouillées de telle façon que nul ne peut être élu s'il n'est d'abord "adoubé" par les états-majors parisiens. Que ces élus, pourtant bien sages, réclament justice pour leur pays (et la plus élémentaire justice n'est-elle pas de respecter l'intégrité de son territoire), il leur est promptement signifié qu'il ne sont que des valets et que c'est Paris qui décide. Quelle pitié !
(0) 

Herjean michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Et encore 100 000 manifestants pour l'unité de la Bretagne ne seront sans doute pas suffisants pour faire plier les jacobins sur le sujet.Paris gouverne,Paris décide sans tenir compte de la volonté du peuple.
(0) 

Pierre CAMARET Le Mardi 31 août 2010 23:27
Le mal est chez le peuple breton .Car nous savons comment se comporte nos adversaires . 100 000 personnes ?? il faudrait les decider . Si (on peut beaucoup avec des Si) le peuple breton entier etait convaincu : il voterait plus intelligement, qu'il ne l'a fait jusqu'aujourdhui . Declencherait une greve de 3 jours en Bretagne et presque tout est arrete , avec des manifestations dans toutes les Grandes Villes et surtout et surtout sous les yeux de la Presse Europeenne et Internationale . Je pense que le pouvoir plierait.Le pouvoir francais plie toujours a la force . Le probleme il faudrait reussir cela ????? Je pense que dans sa grande majorite le peuple breton est heureux comme cela .Il est assiste ,on pense pour lui .Ou sont les grands ancetres ?? Je voyais les elections Regionales le Sieur AUXIETTE l'a remporte meme au Bourg de Batz ,dernier bastion de la langue Bretonne en LA ?? . Auxiette c'est "not maite".Il a le pouvoir , alors en tendant la main , on peut recolter quelques miettes .
(0) 

Léon-Paul Creton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Pour les Crucifix et Amendements en tous genres.Je dois dire que l'interprétation de quelques termes et articles de cette constitution de 1793, me convient tout à fait… et me laisse dubitatif. Mais les constitutions sont-elles faites pour les peuples ?
Constitution du 24 juin 1793 DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN Le peuple français, convaincu que « l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde » , a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, « afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie » ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission. - En conséquence, il proclame, « en présence de l'Être suprême », la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen. ---Je note en présence de « « l'Être suprême » » ???.... Mais celui là ses « créateurs » ne l'ont pas crucifié… Quelle farce !!! Sans oublier l'appellation d'origine contrôlée « Déesse Raison »...
ART. 9. - La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.
ART. 17. - Nul genre de travail, « de culture », de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens.
ART. 33. - La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme.
ART. 34. - Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.
ART. 35. - Quand le gouvernement « viole les droits du peuple », l'insurrection est, pour le peuple et « pour chaque portion du peuple », le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
---Tout l'art des « démocratures » réside dans la justification _en légalisant et légiférant_ pour rogner et limiter ces droits ou de faire en sorte qu'ils ne puissent être pleinement exercés ! Le non respect _dans une légalité vicieuse et viciée_ de ces droits par « ces états » se fait avec la complicité et le fonctionnement de systèmes de désignation des élus à qui nous déléguons stupidement le pouvoir… de nous nuire ! L'étiquette « DEMOCRATIE » à elle seule, sert sans doute de tranquillisant aux peuples …
(0) 

Yann-Fañch Kernevez Le Mardi 31 août 2010 23:27
Allons plus loin: les élections sont "travaillées" en fonction des envies maçonniques (Grand Orient & Grande Loge Nationale mêlées), l'interdiction même de la langue bretonne résulte d'entreprises maçonniques, loges en constante évolution (nombre d'adhérents doublé en 40 ans), ce qui laisse rêveur sur notre avenir breton. Sachant, qu'en sus, ces loges de jacobins primaires se pensant ouverts d'esprits, pullulent tant dans les pays de la poire qu'en Bretagne, dans des loges "régionales" ; autant vous dire que le débat est déjà clos: si une horde de franc-maçons sont hostiles à la réunification, nous pourrions bien soulever chaque âme bretonne, ils n'en auront que faire ! Une solution Dr Kernevez ? Ya eveljust ! Créer des loges maçonniques, elles, VRAIMENT bretonne et infiltrer aussi bien les loges et institutions françaises que bretonne ! La réussite peut venir d'ici à 2014 si tous avons la conviction qu'un ordre n'est pas une secte mais une fraternité mise à contribution pour quelques principes bretons "de base" et vitaux dans notre joli pays. A gwir galon. YFK
(0) 

Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font 2 multiplié par 1 ?

ABP

Publier

Nous suivre

2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons