La presse écrite n'est plus tenue à l'équité des candidats dans le rendu de leurs interventions, les reportages et analyses. Les médias audiovisuels le sont mais ne la respectent jamais.
La presse écrite n'est plus tenue à l'équité des candidats dans le rendu de leurs interventions, les reportages et analyses. Les médias audiovisuels le sont mais ne la respectent jamais. Le CSA, qui fixe les règles, n'intervient pas pour autant. L'exemple de notre candidature en Vannes 1 est probant. Un seul article dans chacun des deux quotidiens alors que les partis politiques français ont eu de larges colonnes. Au-delà de ces généreuses tribunes, un élu comme François Goulard, s'exprime en tant que président du Conseil Général et occupe ainsi l'actualité avant les échéances électorales. Sur France 3, il fait l'objet d'une chronique régulière. Et la campagne du président UMP du CG est bien rodée. Prenons à titre d'exemples deux points qui pourraient lui faire de l'ombre :
- La fronde contre l'augmentation brutale des tarifs préférentiels pour les îliens, décidée par le Conseil général du Morbihan, est contrée par une grande campagne de présentation du câble sous-marin reliant Belle-Île au continent. L'installation d'une nouvelle ligne électrique haute tension et l'accès à la fibre optique prévus depuis plusieurs années tromperont-ils l'électorat du département ?
- Localement, la reconstruction du quartier de la gare est le plus caricatural projet immobilier de Vannes. Cet endroit aurait pu répondre aux attentes économiques et aux besoins en termes d'équipements de Vannes et de voies d'accès au centre-ville. Pour masquer ses erreurs, l'UMP se permet d'obtenir une demi-page dans la presse quotidienne.
Commentaires (5)
Unité nationale bretonne !
L'union fait la force.
La victoire aime la préparation.
Bien cordialement.
Quelles sont les actions entreprises contre les médias et contre le CSA quand le devoir d'équité n'est pas respecté?
Les partis Bretons manquent cruellement de visibilité. Alors quand il arrive ce genre de "censure", nous asseyons nous dessus en ce disant juste que c'est injuste? ou des actions sont elles entreprise afin d'obliger les médias à ce droit?
Je me berce certainement d'illusion, mais une condamnation avec obligation de le dénoncer dans leur propre média ferait peut-être changer les choses et donnerait une plus grande visibilité dans les médias aux différents partis...
Ne serait-ce le fait d'en parler, serait déjà mieux que de ne rien dire....car qui dit mot consent!