
Une des conséquences des élections sénatoriales d'hier dimanche 24 septembre est que l'élection du Vert Yannick Jadot au Sénat a fait qu'il a dû abandonner son poste de député européen et, selon l'ordre de la liste des dernières élections européenne en 2019, c'est Lydie Massard, de l'UDB, qui l'a remplacé.
Au Parlement européen il est interdit de cumuler un mandat parlementaire et un mandat de député européen (les règles de ce Parlement ont heureusement été établies par une majorité de vraies démocraties). Une des conséquences des élections sénatoriales d'hier dimanche 24 septembre est que l'élu Vert Yannick Jadot au Sénat a dû abandonner son poste de député européen qui, de toutes façons, n'était pas renouvelable selon les règles de son propre parti.
Les Verts étant membres du groupe Les Verts/Alliance libre européenne (ALE) au Parlement européen et l'UDB faisant partie de Régions et peuples solidaires (RPS) qui elle-même fait partie de ALE, Lydie Massard, une porte-parole de l'UDB, a remplacé Yannick Jadot. Elle rejoindra ainsi le nationaliste corse François Alfonsi, aussi élu de RPS-ALE dans le même groupe à Bruxelles.
Aux élections européennes de 2019, Lydie Massard était en 14e position sur la liste Europe Ecologie-Les Verts Régions et Peuples solidaires. Cette liste avait obtenu 12 élus au Parlement européen. Avec le Brexit, en 2021, elle a eu un 13e élu et donc Lydie Massard en 14e position a remplacé automatiquement Yannick Jadot.
Dans un communiqué, l'UDB se dit très fier de ce déroulement et déclare « Nous sommes extrêmement fiers d’elle et lui souhaitons le meilleur pour ce mandat qui ne durera que 9 mois. Ensemble, continuons à œuvrer pour une Bretagne émancipée au sein d’une France et d’une Europe fédérales ».
Commentaires (8)
je trouve cette info positive ,notre parole au parlement européen c'est une bonne chose .
Nous faisons des petits pas vers notre émancipation pendant que l'état jacobin fait des grandes enjambées vers sa disparition . C'est normal qu'a un moment nous nous croisons .
Les jacobins connaissent la solution pour survivre : S'ADAPTER OU DISPARAITRE C'EST LA LOI UNIVERSELLE . les jacobins refusant la moindre évolution disparaitrons,c'est leur choix .
La Bretagne a fait le choix inverse :vivre avec son époque et c'est tant mieux .
il n'y a pas de nation éternelle .
continuez la forteresse jacobine se lézarde .
Mais je n'oublie pas que l'UDB a cautionné la non-inscription par Grosvalet de la pétition des 100 000 dans l'ordre du jour du CD 44.
Et l'UDB de s'écrier triomphalement "la balle est dans le camp de l'Etat", ce qui avait de quoi surprendre de la part d'un parti autonomiste.
L'UDB a assuré le service après vente du référendum fantaisiste de Grosvalet.
Heureusement, Monsieur Molac a fini par prendre contact avec des gens compétents : dans sa proposition de loi, il est question d'un vote consultatif.
Le vote consultatif que demandait la pétition de Bretagne Réunie.
Le vote consultatif que Grosvalet a refusé de mettre dans l'ordre du jour.
Le vote consultatif que son successeur au CD 44 peut toujours organiser.
Je me suis longtemps demandé pourquoi l'UDB avait agi de la sorte. J'en ai conclu que l'UDB considérait la Réunification comme une chimère qui ne valait pas la peine de sacrifier l'union de la gauche. A part ça, la Réunification fait partie de l'ADN de l'UDB, mais cet ADN me paraît bien endommagé.
Votre lucidité fait parfois mal aux neurones !
Le Grosvalet est désormais sénateur ... satisfaisant ainsi tous ses amis socialistes!
Il ne reste plus qu'à demander aux UDBistes du 44 ce qu'ils en pensent, et garder notre calme.
La première idée fausse, c'est que le CD 44 aurait délibéré sur le contenu de la pétition. Le temps a passé et le tribunal administratif lui-même reconnaît que la pétition n'a pas été mise dans l'ordre du jour.
La seconde idée fausse, c'est que si l'Etat organisait le vote à la place du CD 44, alors il s'agirait d'un vrai référendum décisionnaire. Le temps a passé et aujourd'hui la loi proposée par Monsieur Molac n'envisage qu'un vote consultatif organisé par l'Etat.
Il y a bien une troisième idée fausse, celle comme quoi le CD 44 ne pourrait plus organiser ce vote consultatif. En fait, l'abrogation du droit d'option n'a pas éteint cette possibilité. Mais le temps n'a pas suffisamment passé. Si la loi de Monsieur Molac est votée un jour, le Gouvernement jugera qu'organiser un tel vote relève plutôt de la compétence du CD 44 et les choses seront clarifiées.
Ils sont élus pour cela et ne font carrière que grâce à cela.