Au début du projet (la commission d'enquête date de 2012), quelques riverains du futur barrage créèrent une association de défense. Leur vigilance, indispensable en démocratie, permit d'imposer aux porteurs du

Au début du projet (la commission d'enquête date de 2012), quelques riverains du futur barrage créèrent une association de défense. Leur vigilance, indispensable en démocratie, permit d'imposer aux porteurs du projet le respect de la législation en vigueur concernant se genre de construction.
Mais très vite les Occitans de l'endroit furent dépassés par un groupe d'écologistes "professionnels", venus d'un peu partout en France. Ses gens-là commencèrent par occuper physiquement le terrain. En même temps ils barraient les chemins. Confrontés à ces méthodes autoritaires et dangereuses pour la paix civile, les habitants des environs furent contraints de demander la protection des forces de l'ordre. Des riverains, pourtant directement concernés par la construction du barrage, découragés, arrêtèrent de militer contre le barrage.
Les pratiques de terrain des nouveaux venus (pour quelques uns des marginaux qui vont d'occupation en occupation) furent violentes dès leur arrivée. Certains riverains furent victimes de violences verbales. Il serait trop long de faire le décompte des méfaits occasionnés par les occupants du Testet: Voitures bombées à la peinture, parebrises cassés, vitrines brisées à Gaillac, etc…
Un comportement irresponsable qui surprit tout le monde. Une façon d'agir que réprouvent les écologistes locaux les plus sensés. Les occupants furent d'emblée rejetés par la grande majorité des habitants du département. A tel point que le 4 octobre 2014 une manifestation de protestation contre le barrage de Sivens n'a réuni que 400 personnes.
Fort peu furent les habitants du pays qui y participèrent. La recherche permanente de la provocation et de l'affrontement contre les forces de l'ordre risquait de déboucher sur un drame. Ce qui malheureusement ne manqua pas d'arriver et nous ne pouvons que profondément déplorer la mort de ce pauvre Rémi Fraisse,militant écologiste, qui n'aurait jamais du se produire.
Dès le début du projet, le comité albigeois du Partit de la Nacion Occitana (P.N.O.) y a été favorable. Nous accueillons favorablement tout aménagement adéquat du territoire. Pour nous il s'agit d'une question de progrès et de développement économique. En l'absence de difficulté technique, la construction du barrage de Sivens doit être menée à son terme. Les conditions géologiques et écologiques permettant, après quelques aménagements déjà réalisés, la construction de la digue; aucun argument sérieux ne s'oppose plus à l'achèvement du projet. Les travaux doivent continuer selon le calendrier préalablement établi.
Cependant, le P.N.O. formule des réserves concernant le plan de financement de l'investissement et du fonctionnement de l'ouvrage. Selon la règle qui veut que l'utilisateur doit être le payeur, le comité demande que la majeure partie de l'investissement et la totalité des frais de fonctionnement de l'outil soit pris en charge par les organismes professionnels qui vont bénéficier de la structure. Les modalités de financement du projet devront être rectifiées. Des modifications et ajustements sont encore et toujours possibles.
26 octobre 2014

Soutien au rassemblement d'Albi

Le Parti de la Nation Occitane, qui s'est déjà prononcé en faveur de la construction de la retenue d'eau de Sivens, soutient et appelle à participer au rassemblement citoyen et pacifique organisé par Tarn ruralité ce samedi 15 novembre à 14 h à Albi. Les mots d'ordre prévus: "laissez-nous décider de notre avenir" (notamment le projet de Sivens), "non à la violence" et "anticipons les changements climatiques", nous paraissent correspondre à la volonté des habitants de ce coin d'Occitanie de vivre et de décider au pays que nous ne pouvons qu'encourager.

Parti de la Nation Occitane

14 novembre 2014