
Extraire 1 h 30 de conférence de leur double DVD de 5 h 40 sur l'histoire de Bretagne est une opération délicate à laquelle Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot sont bien habitués et dans laquelle ils sont devenus experts depuis qu'ils tournent en Bretagne.
Photos venues. Texte revu et complété Extraire 1 h 30 de conférence de leur double DVD de 5 h 40 sur l'histoire de Bretagne est une opération délicate à laquelle Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot sont bien habitués et dans laquelle ils sont devenus experts depuis qu'ils tournent en Bretagne. Ils sont même allés en Pologne ! Tout a commencé pour eux en 2012 avec leur première oeuvre le livre d'"Histoire de la Bretagne pour tous" accompagné de 4 CD. Voir plus bas leurs 8 interventions cette année-là, sauf oubli.
Nantes. Après-midi bretonne à la Manufacture : deux conférences le 20 mai
Nous allons la raconter, en images commentées aussi. Ceci est une tentative, longue à finaliser, pour donner le ton de leur conférence à Nantes. Sur ABP il y a beaucoup d'annonces mais pas de reportages, à notre connaissance. Nous demandons que les auteurs excusent les lacunes, les lecteurs ne distingueront pas toujours ce qui est du tandem, ce qui est de la rédactrice, mais toujours dans le sujet, pour parfois un plus, non dit par manque de temps... Nous invitons tous les habitants de Bretagne à aller les écouter, ils sont passionnants.
L'adaptation du discours au lieu
Les conférenciers émaillent leur discours d'un choix d'événements et d'images au lieu où ils se trouvent. C'est ce qui rend la conférence sur l'Histoire de la Bretagne si particulière. Ils invitent un ou des chanteurs du coin ! pour renforcer l'idée de local. C'est Armand Tosser - de Tosser Tad ha Mab quand il chante avec son fils en kan ha diskan - qui fit les intermèdes musicaux en chantant a cappella trois chansons en breton, dont évidemment la Gwerz Pontcallec puisque c'est à Nantes, place du Bouffay qu'on lui trancha la tête à la hache. Jean-Louis Jossic avait été invité aussi mais il n'a pas pu venir pour raison personnelle.Reprenons le texte de Hubert Chémereau
Histoire de Bretagne pour tous. Révoltes et résistances des origines à nos jours
Le reportage
[Nous y avons mis beaucoup de liens actifs directs vers wikipédia pour vous permettre d'approfondir les sujets traités car tout ne peut être dit en 2 heures]. Les conférenciers remercient tout d'abord le public, l'organisation et la technique. Ils rappellent que cette intervention est la 84e, qu'ils ont commencé par des émissions de radio ensemble en 2006, ce qui a débouché sur la publication du livre audio, avec 4 CD, (ph. 46 et ph. 49) présenté au château de Nantes en avant première (1). "La Région Bretagne a demandé des images... d'où son aide pour la publication du DVD (double). Pour les lycéens a commencé à la télévision la diffusion de séquences le mercredi à 20 h. Si ça passe à la télévision, c'est qu'il y a de la demande. S'il y a un public c'est parce qu'on n'apprend pas l'histoire de Bretagne en classe ". " Nous avons utilisé ce gros livre de 900 p. (ph. 47). qui a été notre bible pour le travail audio-visuel " (2) : http://www.skolvreizh.com/index.php?page=shop.product_details&product_id=235&vmcchk=1&option=com_virtuemart&Itemid=3 pour sa page sur le site de l'éditeur Skol Vreizh.Les temps très anciens
Photos 3 à 10 La première trace de la Bretagne date de 700.000 avant Jésus-Christ. Vers 450.000 ans av. J.-C. le feu avait été découvert, en Bretagne, à Menez Dregan en pays bigouden (3). La revue ArMen vient de publier sur un trésor de 14.000 ans découvert à Plougastel au pied du Rocher de l'Impératrice (4).En (ph. 5) le Cairn de Barnenez en Plouezoc'h. " Il est plus ancien que les pyramides d'Égypte puisqu'il date d'environ 4.500 ans (néolithique). Il est assez peu connu, il est signalé dans des guides touristiques étrangers, pas vraiment dans les guides en français... Depuis qu'il est montré à la TV le nombre de ses visiteurs augmente ". " Un cairn est un amas de pierres sèches, on trouve le mot en racine dans Carnac, Carnouët. Ils n'ont pas encore révélé tous leurs secrets. Il y a le Tumulus de Tumiac en presqu'île de Rhuys. Les menhirs sont plus tardifs ".
Puis vint l'âge du bronze. " Les haches à douille jouèrent le rôle de monnaie. Puis arriva un temps où elles ne valurent plus rien [une autre monnaie d'échange a dû être trouvée]. On en trouve des caches dans des jardins... " (ph. 6). " C'est comme si, au moment du passage en euros, vous aviez gardé des Francs au lieu de les échanger à la banque. Ils ne vaudraient plus rien maintenant ! "
En (ph. 7) : une statue photographiée in situ, trouvée près de Callac, exactement à Saint-Symphorien en Paule (5). Elle a inspiré un luthier http://margotton-lutherie.com/lyrepaule.html où nous avons trouvé l'explication la plus précise : " La lyre dite de Paule (IIIe- IIe siècles avant notre ère) : reconstituée d'après une statue de granit de 48 cm de haut, trouvée à Saint-Symphorien en Paule (collection du musée de Rennes). Ce statuaire représente un personnage (probablement un barde) portant un torque (collier) et tenant devant lui un instrument à 7 cordes. C'est l'une des très rares représentations connues de lyre gauloise, exception faite de quelques monnaies sur lesquelles figurent d'autres profils de lyres plus ou moins similaires ".
En (ph. 8) la carte des peuples celtes jaune-orange à l'époque romaine.En vert zones de forte concentration de mégalithes. Les rivages supposés en gris au VIIIe siècle av. J.-C. : la chaussée de Molène n'est qu'une seule île. En noir au Ier siècle av. J.-C. : les Glénan sont groupés aussi.
En (ph. 9) : Noms celtiques de Bretagne armoricaine. Ce sont, dans toute la Bretagne : Vitré, Béré, Rezé, Guérande, Héric, Redon, Le Sourn, Quintin, Hanvec, Bénodet et Audierne. Tous les noms de fleuve viennent du celtique : Isara (la sacrée) devient l'Yerres à l'Ouest, l'Isac en gallo, l'Izer en Flandre, l'Isère du Dauphiné, l'Ill à Strasbourg, l'Ille à Rennes. L'Oust vient du celtique Ulto, qui donne aussi le Lot.
En (ph. 10) : Le Temple de Mars (Courseul) est un vestige romain de tradition gauloise des Côtes-d'Armor, construit vers le milieu du Ier siècle apr. J.-C.
Voyant les Romains faire une incursion palpable dans leur conférence, Jean-Jacques en profite pour dénoncer : " Dans les livres d'histoire, il n'est question que de l'Orient, de la Grèce et de Rome... et rien d'autre, alors quelle école... " [Nous ajouterons qu'il n'existait aussi à l'école que les mythologies grecque et romaine... Et les mythologies celtique et nordique ? Il a fallu les ignorer longtemps avant de les découvrir par soi-même ou pas du tout...].
Le Moyen Âge
Photos 11-14 et 16-18 Puis il y eut les conquêtes anglo-saxonnes. Les légendes fleurirent des deux côtés de la Manche, comme celles du roi Arthur et de Tristan et Iseult. Sur fond de la nef du roi Marc, (ph. 11-12), Armand Tosser chante alors en breton : Maro eo ma mestrez (Ma bien-aimée est morte) qu'il a choisie en relation avec la mort d'Iseult, même si l'on n'en connaît pas l'origine. http://leo-ledin.chez-alice.fr/Songs.php#Maro très bien documenté sur les chansons bretonnes avec les paroles et traduction. "Me am eus ur feuntenn / E-barzh kornig ma jardin." "Ennan e vin kavet, / Deus an noz hag an mintin" "Ennan e vin kavet / Atristet gant ar glac'har," "Soñjal e ma mestrez / A zo aet d'an douar". J'ai une fontaine / Dans un coin de mon jardin Là, vous me trouverez / Le matin comme le soir Là vous me trouverez / Pétrifié de chagrin, Pensant à ma bien-aimée / Qui a été mise en terre." Le breton une langue orale ? " ; " Non ", continue Jean-Jacques en réponse à Olivier. " Il a été écrit bien avant le français " et la (ph. 13) est celle d'un manuscrit en breton du début du Xe siècle conservé aux Pays Bas.
En (ph. 14) la carte des Royaumes du temps de Charlemagne. Le sien allait jusqu'aux Marches de Bretagne. D'ailleurs son neveu Roland [celui qui a appelé à l'aide dans les Pyrénées au col de Roncevaux en sonnant du cor, vous vous souvenez de la classe de 4e ?], était le Comte Roland de la Marche de Bretagne. La Marche était la zone fortifiée qui visait à contenir les Bretons [mais ça on ne nous l'a pas dit...].
Il signale ensuite que c'est en Loire-Atlantique qu'il y a le plus de noms de lieux d'origine bretonne. Ce département est plus marqué en breton que l'Ille-et-Vilaine (ph. 15) de la couverture du livre.
Les Vikings et leurs ravages en Bretagne. Dans la cathédrale de Nantes où la population s'était réfugiée, ce ne furent que meurtres et incendies (ph. 16). C'est Alain Barbetorte, mort en 952, qui en délivra Nantes en 937. En (ph. 17) nous ajoutons la plaque commémorative de l'action de Barbetorte à Nantes, bien mal placée (cours des 50 Otages, rue du Pré Nian) et qui aurait besoin d'un nettoyage et d'un éclairage le soir...
Le temps des envahisseurs Normands arriva. Le roi de France leur donne la Normandie. Ils sont moins violents que les Vikings, certains se marient sur place. Le duc de Bretagne Pierre de Dreux ou Pierre Ier de Bretagne (ph. 18) a les hermines dans son blason. C'est en Loire-Atlantique que le plus de villes ont un blason herminé, ancien ou récent. [La Ville de Nantes a abandonné le sien pour un logo...]. La Loire-Atlantique était riche, grâce à l'Or blanc. Les familles qui possèdent des salines sont les plus riches. En été mieux valait boire du vin (on faisait peu de cidre) que de l'eau douce, croupie souvent et qui donnait la dysenterie. C'est par hygiène que les Bretons se sont mis à boire du vin.
La Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier est une guerre européenne avant l'heure. Le 28 juillet 1488 : 8.000 morts en 4 heures ; en 1914 : 2.000 morts par jour. Le duc d'Orléans, futur Louis XII, a fait la bataille du côté des Bretons. [Ce n'est pas parce qu'il était spécialement pro-Bretons mais parce qu'il voulait combattre le roi de France Charles VIII et surtout la régente sa soeur, Anne de Beaujeu ou Anne de France qui le dominait. Charles VIII fut roi à 13 ans]. François II, le père d'Anne de Bretagne, mourut un peu plus d'un mois après la défaite des Bretons et leurs alliés, à 53 ans.
La Renaissance
L'émission de Stéphane Bern en 2014 sur Anne de Bretagne - représentée sur un vitrail à Fougères (ph. 19) - a battu tous les records d'audience. Le 10 août 1512, (ph. 20) dans un combat contre les Anglais, la Bataille de Saint-Mathieu au large de la pointe, Hervé de Portzmoguer perd la vie dans l'incendie qu'il a provoqué voyant La Cordelière qu'il commandait accrochée par le Regent anglais. De nombreux peintres ont imaginé la scène de l'incendie. Ici par le peintre breton Pierre-Julien Gilbert (1783-1860) en 1838. Des recherches menées par Max Guérout du GRAN (Groupe de Recherches en Archéologie navale) ont été effectuées sur les lieux supposés de la bataille en 1997, 1999 et 2000, mais aucun bateau n'a été retrouvé. http://doczz.fr/doc/4316781/visualisez---groupe-de-recherche-en-arch%C3%A9ologie-navale tapez Cordelière en recherche sur la page (Ctrl et F). " Les Français ont rendu honneur à Hervé de Portzmoguer, en baptisant plusieurs bateaux de la Marine nationale, de son nom, mais pas Portzmoguer, Primauguet ! que beaucoup de Bretons considèrent comme un sobriquet ". Des recherches menées par Max Guérout du GRAN (Groupe de Recherches en Archéologie navale) ont été effectuées sur les lieux supposés de la bataille en 1997, 1999 et 2000, mais aucun bateau n'a été retrouvé. En 1532 au Plessis-Macé, en Anjou près d'Angers " est signé un édit, pas un traité. Qui unit la Bretagne à la France sous François Ier ". Voir Édit du Plessis-Macé. En (ph. 21) la carte des Activités maritimes bretonnes au XVIIIe et (ph. 22) celle de la densité des populations en 1696. De plus en plus peuplée, de jaune, orange, rouge à marron. La cause en est l'augmentation de la richesse, surtout au nord, grâce au développement du commerce des toiles. Le patrimoine en châteaux et manoirs augmente.La révolte des Bonnets rouges de 1675, gros plan au Pays bigouden
Photos 23 à 26 En (ph. 23) la carte du Cap Caval, sud-ouest du pays bigouden, où a été élaboré le Code paysan et où la Révolte du papier timbré a été le plus durement réprimée sur ordre du roi. Le roi Louis XIV a levé de nombreuses taxes supplémentaires (sur le papier timbré, la vaisselle d'étain, les fenêtres - plus elles étaient larges, plus tu payais - d'où le développement de l'insalubrité, etc.) pour payer la construction du château de Versailles, la vie luxueuse mais surtout pour payer ses guerres avec les Pays Bas. Des révoltes se développèrent. Sur la carte : Quatre étoiles rouges : les châteaux ou manoirs sont assiégés et pillés par les révoltés. Le Code paysan a été proclamé du haut du calvaire-chaire à prêcher de (ph. 24) la chapelle de Treminou : carré bleu, jaune au milieu. Les répressions. Pour avoir sonné le tocsin et appelé ainsi les paysans à la révolte, six chapelles (rond turquoise) ont été décapitées (ph. 25-26). Des paysans ont été torturés et pendus...Au XVIIIe siècle
En la (ph. 27-1) la Conspiration de Pontcallec amène son chef et trois de ses meneurs à être décapités à la hache place du Bouffay à Nantes en 1720, gravure sur bois de Jeanne Malivel pour L'Histoire de notre Bretagne de Jeanne Coroller-Danio en 1922. Armand Tosser chanta alors la Gwerz Pontcallec (La complainte de Pontcallec), composée certainement très rapidement après l'événement : https://books.google.fr/books?id=TjgtAAAAMAAJ&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false pour la numérisation par Google du Barzaz Breiz, vol. 2, des chants recueillis par Théodore Hersart de La Villemarqué, p. 151-166 La Mort de Pontcallec (contexte, paroles, traductions...). Et http://www.bretagnenet.com/strobinet/barzaz/ponca2.htm pour l'histoire de Pontcallec, et http://www.bretagnenet.com/strobinet/barzaz/poncai2.htm pour le texte original d'environ 100 couplets dans le Barzaz Breizavec traduction et la partition.Nous allons nous attarder en images sur le cas Pontcallec, pour montrer le peu de cas qui est fait à Nantes du martyre de Pontcallec. La plaque de Raffig Tullou (ph. 27-2) ayant été détruite (car jugée en mauvais état par un huissier avant des travaux place du Bouffay... ), devait être remplacée par celle de droite (ph. 27-3), légendée sur
Nantes. La plaque de Raffig Tullou en mémoire de Pontcallec, détruite pendant les travaux au Bouffay, sera remplacée en octobre. Mais...
La révolution en Bretagne. Survol
Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot continuent à dialoguer. En la (ph. 28), carte de la formation des départements par le comité de Constitution le 22 septembre 1789. " Le premier projet avait été de diviser géométriquement le territoire en 89 départements, dans le but d'effacer les communautés humaines. Cela a plus ou moins été repris à la Révolution ". " Les deux premiers morts de 1789 le furent à Rennes en janvier, avant les révoltes de mai et juin ". Ils racontent pour La Rouërie Armand Tuffin de La Rouërie : il est mort de maladie. Il a été exhumé et on a tranché la tête de ce noble. Il y a eu 150.000 morts pendant les guerres de Vendée. " Les Noyades de Nantes ont été meurtrières aussi. Le responsable Jean-Baptiste Carrier a été exécuté (guillotiné le 16 décembre 1794 à Paris), mais pas ses chefs...".Au XIXe siècle
Les Terre Neuvas, la Bretagne devient plus industrielle, le train arrive, l'industrie métallurgique, les aciéries, des forges, on fabrique du fer blanc pour les conserves. La Tour à plomb de Couëron.Entre les deux guerres
Le mouvement artistique des Seiz Breur : (ph. 30-31), et la (ph. 27-1) : Jeanne Malivel. René-Yves Creston. Reprenons les mots de Hubert Chémereau du Credib sur http://credibsantnazer.hautetfort.com/tag/creston Port de Saint-Nazaire 1930. L’illustration de la couverture du livre de la CCI de Saint-Nazaire, édité pour faire la promotion du port, avait été confiée à René-Yves Creston. L’artiste a parfaitement restitué l’activité portuaire avec en premier plan le quai charbonnier du bassin de Penhoet. À cette époque le trafic lié à l’importation de charbon gallois générait la moitié de l’activité portuaire. Les cargos de la ligne Cardiff-Saint-Nazaire faisaient alors partie du paysage nazairien. On découvre en arrière-plan un paquebot, qui illustre à la fois les lignes de la Compagnie Générale Transatlantique entre la Bretagne et l’Amérique Centrale et les activités de l’industrie navale.La guerre de 39-45
L'Occupation, la résistance, l'Opération Chariot à Saint-Nazaire. René-Yves Creston a reçu du général Montgomery un certificat de service signé au nom de René Creston pour son rôle dans l'Opération Chariot de Saint-Nazaire les 28 et 29 mars 1942 (ph. 32). En effet, il était déjà très engagé dans la résistance avec le Réseau du Musée de l'Homme à Paris. Mais à Saint-Nazaire il a pu, avec l'architecte André Batillat(des Seiz Breur), faire passer en Grande-Bretagne les plans de la base sous-marine que les nazis avaient construite le long du bassin de Penhoet. En (ph. 33) : l'ancien insigne de l'Amicale des maquisards de la L I (Loire-Inférieure) avec le chapeau des résistants, provenant de Saffré, où il y a eu un très gros maquis pendant la dernière guerre : Maquis de Saffré. Dans la mairie de Saint-Nazaire (ph. 34 et 35) se trouve encadrée cette affiche (attestée encore en 2008) " Les glorieux FFI de Bretagne ont froid", des Forces unies de la jeunesse patriotique. Elles sont énumérées sur 4 lignes.Depuis la guerre de 39-45
Devant des chanteurs de Kan ha diskan à Paris, Armand Tosser chante un Kas abarc'h qui a pour titre Tri c'hemener (ph. 36). Un Andro lent, dont Armand marque bien les temps, qui se danse en couple (envoyer en dedans est la figure principale). Il la présente ainsi : "C'est l'histoire de trois tailleurs venus dans une ferme un matin, pour travailler, mais ayant abusé de boisson, ils seront brouettés dehors...". La (ph. 37) est celle d'une réunion du Celib à ses débuts, dans les années 50. René Pleven, au micro. Le CELIB, Comité d'Étude et de Liaison des Intérêts Bretons est créé le 22 juillet 1950 à Quimper, par le Breton René Pleven, alors président du conseil (= Premier ministre), qui en devient président jusqu'en 1971, et par Joseph Martray qui en assura longtemps le secrétariat général. Parmi les grands chantiers bretons de l'époque - l'électrification, le plan routier... il y a l'installation de Citroën à Rennes. Le Celib l'obtient aussi. Sur Usine PSA de Rennes ceci : En 1958 Citroën choisit le site de Rennes pour sa première usine d'assemblage en dehors de la région parisienne, pour profiter de la main d'oeuvre abondante de la région dont les exigences salariales sont moins importantes. [Ndlr c'était sous le direction du Breton de Paris Pierre Bercot qui passait ses vacances en sud Finistère et qui a peut-être rencontré le CELIB]. Fin mai 1968 le Celib, dans le cadre du Plan routier breton, obtient les 4 voies = les voies express ceinturant la Bretagne : RN 12 au nord et la RN 165 au sud. " Ces routes sont gratuites car elles empiètent assez souvent sur les anciennes, et donc il n'y a pas d'autre choix ".La (ph. 38) : Une grande manifestation en Bretagne en 1967. Les luttes sociales ont commencé en 1968 en Bretagne. Le renouveau de la musique bretonne. En (ph. 39) Tri Yann illustre le renouveau de la musique celtique. Dans leur collection et sur les DVD, les auteurs en ont sûrement d'autres car le début du renouveau est dû aussi à Alan Stivell qui, sous son nom d'origine d'Alan Cochevelou, a joué à 13 ans trois morceaux en première partie de Line Renaud à l’Olympia qui l'y avait invité, le 16 janvier 1957, à la harpe celtique fabriquée par son père. Pour une très intéressante interview d'Alan http://www.lemonde.fr/culture/article/2016/03/06/alan-stivell-j-avais-la-sensation-d-etre-en-mission-il-fallait-sauver-la-culture-bretonne_4877379_3246.html du Monde, par Annick Cojean, le 6 mars 2016. " J’avais la sensation d’être en mission, il fallait sauver la culture bretonne ". Et une autre, le 11 juin 2016, par Laurent Flückiger, http://www.lematin.ch/culture/musique/Alan-Stivell-A-l-ecole-on-me-prenait-pour-un-fou/story/18814855 du Matin de Lausanne, intitulé Alan Stivell : À l'école on me prenait pour un fou. La (ph. 40) montre des affiches du combat anti-nucléaire, qui a commencé au Pellerin (44) en 1975 puis 1977, puis à Plogoff de 1976 à 1981. La (ph. 41) : celle de L'Incendie du palais du Parlement de Bretagne à Rennes en février 1974.
Note. Pour ne pas trop dépasser le temps imparti et libérer la salle, ils accélèrent le rythme, zappent certaines choses en s'en excusant. Il sera possible de compléter en consultant le livre, ou en l'achetant à l'entrée de la salle (dernière photo) ! Il est question rapidement du combat antinucléaire breton, de maisons qui ont un nom breton en Loire-Atlantique, de la marée noire des Amoco et Erika, de la marée verte des algues, du Parlement de Bretagne qui brûle, du renouveau culturel, et de l'Héritage des Celtes, des jumelages de communes bretonnes avec celles de Pays celtiques... Certains sujets ont donné lieu à des photos, prises au vol.
Dernières photos
Le Port de Roscoff est créé en 1970-1972 sous l'impulsion d'Alexis Gourvennec qui lance la compagnie Brittany Ferries en 1972, pour exporter les productions légumières locales, qui deviendra la grande compagnie pour le tourisme (ph. 42).La (ph. 43) est la carte du rapport de la Population entre les moins de 20 ans et les plus de 60 ans. L'indice de jeunesse va de -0,5 % à +2 % et plus (de bleu à rouge). C'est autour de Brest, Rennes, Nantes et un peu moins à Vannes et Saint-Brieuc que la proportion de jeunes est la plus forte.
À Vigo, en Galice, une photo (ph. 44) du monument au Nantais Jules Verne. Il est assis sur la pieuvre géante d'un de ses romans les plus célèbres, Vingt mille lieues sous les mers. Le sculpteur, José Morales, est de Vigo. Mais pourquoi Jules Verne à Vigo ? (6).
Breizh 5/5, la dernière action en date, pour la réunification de la Bretagne (ph. 45) se décline en t-shirts, autocollants, panneaux à l'entrée des villes de Bretagne. L'association a été créée en 2015, elle promeut la réunification de la Bretagne à cinq départements que veut la majorité des Bretons http://www.pontivyjournal.fr/2016/12/07/breizh-5-5-la-commune-y-adhere/ de PontivyJournal, par exemple.
En (ph. 46-47) les deux publications chez Skol Vreizh sur l'histoire de la Bretagne, qui ont donné lieu à conférences-spectacle, épisodes à la télévision...
Les (ph. 48-49) : Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot en action, à un salon du livre et à Nantes.
En (ph. 50), à l'entrée de la salle, la table où des membres de ArFalz-Skol Vreizh vendaient les productions de l'éditeur.
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Notes
-(1) Les entretiens radiophoniques entre l'historien Jean-Jacques Monnier et le réalisateur Olivier Caillebot ont donné naissance à quatre CD (cinq heures d'écoute) et un livre de 64 pages (ph. 46) . Le tout est entrecoupé de musiques, allant de la Renaissance à l'électro, créées ou jouées exprès. « En proposant une version audio, c'est aussi la possibilité d'écouter les CD en voiture ». Lancée au printemps dernier, cette Histoire de Bretagne pour tous rencontre un bon succès. (Extrait du site de Skol Vreizh).-(2) Cette dernière édition de Toute l’Histoire de Bretagne (ph. 47) ) est renouvelée, augmentée, illustrée de nombreux documents et de cartes récentes. Toute l'histoire de Bretagne des origines à nos jours. Édition en quadrichromie, documents inédits... 864 pages. (Extrait du site de Skol Vreizh : http://www.skolvreizh.com/catalog?page=shop.product_details&flypage=flypage_images.tpl&product_id=235&category_id=5 ).
-(3) Feu découvert, en Bretagne Menez Dregan à Plouhinec Extrait : La couche 5c a livré une structure constituée de huit pierres disposées en cercle, associée à une concentration de charbon de bois et à quelques silex rougis par l'action du feu. La couche 5e/5 a livré une structure composée de six galets de quartz disposés en arc de cercle entourant une concentration charbonneuse. Des mesures de susceptibilité magnétique indiquent qu'il s'agit d'un foyer dans lequel le feu a été entretenu et localisé. Les sédiments chauffés de ce foyer ont été datés par RPE (369.000 +/- 47.000 ans BP et 396.000 +/- 45.000 BP). BP = avant le présent = nombre d'années comptées vers le passé à partir de l'année 1950 du calendrier grégorien. Des indices de feux entretenus découverts dans les niveaux inférieurs comptent parmi les plus anciens connus dans le monde – 400.000 ans, pour l'instant, la seule preuve incontestable d'un foyer. http://audierne.info/la-grotte-de-menez-dregan/ : Le site de Ménez Drégan, mis au jour par l’érosion marine a été découvert en 1985 par Bernard Hallegouët, chercheur au CNRS et est fouillé depuis 1998 par une équipe d’une unité CNRS de l’université de Rennes.
-(4) ArMen n° 217, mars-avril 2017, p. 46-51, titre : Des oeuvres d’art du paléolithique en rade de Brest par Nicolas Guillas : https://armen.bzh/2017/02/27/oeuvres-art-paleolithique-rade-brest/ pour lire les deux premières pages en zoomant très fort (400 %) Extrait : Des vestiges du paléolithique ont été découverts au pied d’un grand rocher [le Rocher de l'Impératrice à Plougastel], près de Brest. Les archéologues ont mis au jour des gravures d’animaux. Datant de plus de quatorze mille ans, ce sont les plus anciennes traces artistiques dans notre région. Cette découverte exceptionnelle était tenue secrète jusqu’à aujourd’hui. Huit millénaires avant les décorations du cairn de Gavrinis qui date lui du néolithique. Ce sont des gravures sur de petits fragments de schiste. Les archéologues les découvrent petit à petit depuis 4 ans.
- (5) la déesse (?) à la lyre de Saint-Symphorien en Paule. Elle a inspiré un luthier http://margotton-lutherie.com/lyrepaule.html où nous avons trouvé l'explication la plus précise : La lyre dite de Paule (IIIe-IIe siècles avant notre ère) : reconstituée d'après une statue de granit de 48 cm de haut, trouvée à Saint-Symphorien en Paule (collection du musée de Rennes). Ce statuaire représente un personnage (probablement un barde) portant un torque (collier) et tenant devant lui un instrument à 7 cordes. C'est l'une des très rares représentations connues de lyre gauloise, exception faite de quelques monnaies sur lesquelles figurent d'autres profils de lyres plus ou moins similaires.
-(6) Un épisode de Vingt mille lieues sous les mers se passe dans la baie de Vigo - un trésor y serait enfoui depuis une bataille navale - réelle, elle... Némo montre à ses passagers la carcasse d'un navire sombré en baie de Vigo. Jules Verne est même venu découvrir la ville de Vigo, quelque temps après avoir écrit ce roman. Alors, au centenaire de sa mort en 2005, pour le remercier, l'Association des femmes chefs d'entreprises de Pontevedra a commandé cette sculpture en bronze à l'artiste de Vigo, José Morales, pour en faire don à la ville.
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L'aventure de l'Histoire de Bretagne sur Internet et sur les ondes par le duo JJM et OC
Nous avons la chance que Jean-Jacques Monnier (ou Hubert Chémereau pour lui) annonce scrupuleusement sur ABP les interventions du tandem en Bretagne. Nous ajoutons dans la liste tous les articles concernant les diffusions régulières à la TV de leur Histoire de la Bretagne. S'il n'avait pas déjà reçu le collier de l'Hermine en 2013L'Institut culturel de Bretagne récompense 4 nouveaux herminés
Histoire et fest noz à Trégastel
- En 2017
Histoire de la Bretagne province (1532-1789)
Histoire de Bretagne des origines à nos jours, par Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot, Landivisiau, 23 mars
L\'histoire de Bretagne à nouveau à la télévision
- En 2016
Conférence à Saint-Pol de Léon le 28 novembre : un siècle de réveil artistique breton
Histoire de Bretagne pour tous, de Brest à Nantes, conférence à Pont-Croix
La série télévisée "La Bretagne en Histoire" rediffusée sur TéléNantes
L'Histoire de la Bretagne à la télévision cet été
Conférence-film-chants : Le Yaudet, 8.000 ans d'histoire, à Ploulec'h, chapelle du Yaudet
La Bretagne des origines à la fin de l'état breton
Symboles, images et clichés de la Bretagne de Nantes à Brest, à travers l'histoire
Conférence concert sur "La Bretagne de 1789 à nos jours" à Fougères le 22 avril
Mieux connaître et partager l'histoire bretonne
Conférence-débat : se réapproprier notre histoire et la transmettre. Brest 4 janvier
- En 2016
Quatre Trégorrois ont présenté leur conférence-spectacle sur l'Histoire de Bretagne dans le nord-est de la Pologne
Télénantes. "La Bretagne en Histoire"... la saga a commencé ! Prochain épisode le 14 octobre
La Bretagne en Histoire sur Tébéo: la programmation de la semaine
Ce soir et tous les dimanches soirs, l'Histoire de Bretagne à la télévision !
L'Histoire de Bretagne à la télé chaque semaine !
L'Histoire de Bretagne à la télé chaque semaine !
Emblèmes, symboles et images de la Bretagne à travers les âges
La grande Histoire de Bretagne chantée par le petit peuple
Un siècle de réveil culturel et artistique breton (1860-1960) et le mouvement Seiz Breur
Quand les Bretons relèvent la tête : à contre-sens et à contre courant (1943-1944)
Histoire de la Bretagne de -700 000 à nos jours
Conférence-spectacle : révoltes et résistances des Bretons
L?Histoire de la Bretagne avec un support moderne : le DVD
Histoire de Bretagne pour tous. Révoltes et résistances des origines à nos jours
- En 2014
Connaissance de la Bretagne des origines à nos jours (2DVD - 5H)
Conférence-spectacle d'histoire de la Bretagne à Gourin
L'âge d'or de la Bretagne
- En 2013
Conférence à Paimpol au Festival du Chant de marin
Conférence-spectacle, la Bretagne et les Celtes ibériques
conférences de l\'université populaire bretonne pendant le festival interceltique
Histoire de Bretagne pour tous : la mer ou la mort
Conférence "Histoire de Bretagne"par Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot
Telgruc : conférence d'Histoire de la Bretagne
Séance de rattrapage \"Histoire de Bretagne pour TOUS\"
Histoire et fest noz à Trégastel
la Bretagne de 1789 à 1939
Lanester: l\'histoire de Bretagne en paroles, musiques et images
- En 2012
Histoire de Bretagne pour tous
Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot en conférence-spectacle à Huelgoat dimanche 19 août pour Histoire de Bretagne pour tous
Révoltes et résistances bretonnes des origines à nos jours, conférence multimédia à Ploërmel
Rennes "L'Histoire de Bretagne pour tous" présentée aux Champs Libres, mercredi 13 juin à 18 h 30
Conférence multimédia Histoire de Bretagne pour tous
L’Histoire de la Bretagne pour tous en présentation inaugurale à Nantes
L’histoire de Bretagne publiée en audio-livre par Olivier Caillebot et Jean-Jacques Monnier
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