Put your name here

Enquete
Domination massive des éditeurs parisiens
Comme chaque année, à l'occasion de la Foire internationale du livre de Francfort, la revue professionnelle Livres Hebdo (dans son numéro 660 en date du 6 octobre 2006) vient de faire paraître le classement des 200 premiers éditeurs français.
Philippe Argouarch
Publié le 8/10/06 10:20 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

Comme chaque année, à l'occasion de la Foire internationale du livre de Francfort, la revue professionnelle Livres Hebdo (dans son numéro 660 en date du 6 octobre 2006) vient de faire paraître le classement des 200 premiers éditeurs français. Cette étude confirme l'extraordinaire concentration financière et géographique de l'édition française. Celle-ci est massivement parisienne (plus de 90% du chiffre d'affaires de l'édition française serait réalisé par des éditeurs ayant leur siège à Paris) et le premier éditeur du palmarès situé "en région", Actes Sud à Arles (mais avec des bureaux aussi à Paris), n'arrive qu'au 28e rang, suivi au 35e rang par les éditions Ouest-France, qui confirment avec un chiffre d'affaires de 16,339 M€ en 2005 (cependant en recul de 10,2% par rapport à 2004) et leur effectif de 62 salariés, leur statut d'éditeur "national".

Le groupe Hachette Livres, filiale du groupe Lagardère, et, de très loin en tête avec un chiffre d'affaires de 1, 706 milliard d'euros en 2005, soit 26,5% du chiffre d'affaires total des 200 premiers éditeurs français. Il est suivi par le groupe Éditis avec 776 millions d'euros et le groupe France Loisirs (filiale de l'Allemand Bertelsmann) avec 402

millions et le groupe Atlas (filiale de l'italien Di Agostini) avec 390 millions d'euros. Une fois enlevée l'Ile-de-France, l'hexagone fait figure de désert en matière d'édition et, dans ce désert, la Bretagne fait relativement bonne figure. Après les éditions Ouest-France, on trouve la Coop Breizh au 77e rang (5, 293 M€, soit + 15,4% par rapport à 2004, et 28 salariés), les éditions du Chasse-Marée (aujourd'hui filiale de Glénat) à Douarnenez au 120e rang (2,262 M€, 19 salariés), les Presses Universitaires de Rennes, premières presses d'université en France au 125e rang (1,844 M€, 14 salariés) et les Éditions La Baule (filiale des Codes Rousseau), à La Baule, au 134e rang (1,570 M€, 3 salariés). Il peut être intéressant de signaler que les éditions Assimil, dont le fondateur était un Rennais et qui appartiennent toujours à une famille bretonne, les Chérel, mais qui sont situées en banlieue parisienne, se trouvent au 65e rang (7,736 M€, 43 salariés).

ABP/BLN

mailbox
imprimer
logo
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Voir tous les articles de de Philippe Argouarch
Vos 0 commentaires
ANTI-SPAM : Combien font 5 multiplié par 8 ?
Cet espace est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. Les pseudos sont tolérés mais ne sont pas encouragés.
MERCI DE RESPECTER LA LANGUE DE L'AUTEUR de l'article et donc des lecteurs. Les articles écrits en français doivent être commentés en français, les articles écrits en breton doivent être commentés en breton. Cacophonie ? Merci de ne pas mélanger les langues dans le même commentaire, sauf pour la traduction intégrale du commentaire.