Publié le 18/10/22 22:38 -- mis à jour le 19/10/22 10:57
Collaborateurs, collaboratrices du Musée de Bretagne cautionnant celui-ci : quoi de plus attendu ?
Ces universitaires n’ont appris à « débattre » qu’en commençant par insulter l’interlocuteur.
Ils n’ont pas appris, non plus, qu’on ne discute pas, sans avoir pris vraiment connaissance des propos et positions que l’on juge.
Ils ne savent pas lire le texte que j’avais diffusé lors de mon retrait (parrainage). Exemple : « L’objectivité serait (comme chacun.e sait) une parité entre les deux grands points de vue.. ». Mon reproche étant que le Musée ne conclue que négativement à la question (sans un regard sur les points précis que nous avançons).
Ces universitaires prestidigitateurs font une exacte inversion (le musée présenterait les deux réponses à la question de manière paritaire, et de notre côté, nous ne tolérerions que notre point de vue : on sait que la vérité est inverse).
Par ailleurs, ils ne connaissent visiblement pas une bonne partie du sujet, lequel a été mon principal objet d’analyse pendant plus de soixante-cinq ans. Que je ne l’ai pas fait dans un cadre universitaire (je ne vais pas l’expliquer ici) ne peut les gêner, vu qu’ils cautionnent un « expert » musical moins diplômé et qui pratique le copié-collé (!), transmettant les erreurs avérées (y compris sur mon compte) d’un livre non scientifique. C’est cela « l’Histoire évolutive »…. Honnêteté.
Ils donnent raison à ce musicien-collecteur, sans référence en musique des pays celtes, à ses dénégations jusqu’à l’inexistence d’une musique bretonne (!).
Il est vrai qu’ils n’ont pas compris le sujet principal (avec ses incidences directes sur les relations avec nos voisins): est-ce que la Bretagne peut se prévaloir, aujourd’hui, de points communs avec les pays de l’archipel (donnant sens, en l’occurrence, aux démarches inter-celtiques) ?
Pas besoin de surfer longtemps sur le sujet, la cause est acquise : les échanges et croisements incessants depuis plus de 6000 ans entre Bretagne, Galles, Irlande, Ecosse, démontré par l’ADN, on s’en tape. Les multiples preuves dans les pratiques religieuses, le légendaire, la poésie, l’habitat, les arts, et même des tendances sociétales, voire politiques ou juridiques, dans l’environnement géologique hercynien et climatique commun de ce Nord-Ouest européen : que du vent, rien que le vent. Circulez.
Leur observation concernant la partie bretonnante est risible. Cherchant des preuves ou non d’un caractère celtique, il faudrait préférer le faire là où il est obligatoirement dilué ou absent. Logique.
Quand un expert linguiste, choisi quand même par le Musée, montre bien l’indubitable famille des langues celtiques, l’animatrice en chef le contredit dans ses conclusions.
Laissant dire que le mouvement autonomiste et nationaliste était à 100% pro-nazi, faisant croire qu’ils étaient seuls à promouvoir triskell et interceltisme, suggérant que j’en serais l’héritier (vu mon rôle dans la promotion de l’idée et du symbole), « oubliant » une aile gauche démocrate, certains membres de la Résistance tués par les nazis, ils atteignent l’abject.
Un seul mot : MEZH (Honte).
Evit echuiñ, tud enep-keltiek izel-derez, anvioù « latin glan » gante evel …Yann Lagadeg pe Erwan Ar Gall (o stourm evit ur vamm-vro e penn ar broadoù latin hag Ar Sevenadur) a vefe dañvez-studi evit ar vredonourien.
J’en traduis le sens, car pas sûr qu’ils comprennent une langue celtique (tout en sachant mieux que moi, eveljust) :
Pour terminer, me considérant comme insulté par leurs propos, je me permets de faire remarquer la logique imparable de signataires aux noms très purement latins de Yann Lagadec ou Erwan Le Gall, soldats d’une patrie à la tête des nations latines et flambeau de La Civilisation…Pas de chômage pour les psychologues.
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Inutile de préciser que l'objectivité déconseille particulièrement la haine ou le mépris à l'égard du sujet observé.
(voir le site)
Par ailleurs je vais émettre une hypothèse extrême , prouvant que un peuple peut bénéficier de l'héritage culturel émanant de celui qu'il a perdu Aujourd'hui la ville la plus francophone du monde n'est pas Paris mais Kinshasa .Imaginons que la culture et la langue française disparaisse d'Europe dans par exemple mille ans ,et qu'elle résiste dans d'anciennes colonies africaines ,celle ci héritent du patrimoine linguistique d'origine indo européen alors qu'elles n'appartiennent pas à cette famille humaine .
Donc en ce qui nous concerne nous Bretons , tout comme les populations des iles britanniques , même si notre origine diffère partiellement de la celtie d'Europe centrale de part notre appartenance atlantique avec une plus importante influence des néolithiques , nous avons hérité du patrimoine culturel linguistique celtique , alors qu'il a disparu ailleurs en Europe ou par contre on retrouve le patrimoine archéologique celte .C'est justement là le piège utilisé par les historiens qui se sont , pour l'occasion mués en commissaires politiques qui ont pris prétexte de cette exposition pour dénigrer la cause bretonne et d'une certaine manière les protestataires sont tombés dedans .
Par ailleurs sur le plan linguistique il y aune réalité qui prouve la proximité ancestrale des populations armoricaines et celles du sud de l'Angleterre ,c'est le fait que le cornique était bien plus proche du breton que du gallois .
Les connaissances des chefaillons de cette expo semblent plutôt une science infuse issue de la chapelle "ti mam goz" .
Ils sont d'une arrogance , ces canards qui se prennent pour des aigles !
ou être bougrement obtus pour un breton de ne pas voir la similitude des noms ( panneaux indicateurs,noms de villages,vocabulaire).
ex : geiriadur,mor,porth llangolen ) ou bien la devise des cornouailles : " onan hag oll " breton "unan hag holl."
Voici ce que disais il y a quelque temps,l'ancien directeur de la BBC WALES-CYMRU,Rhodri Talfan Davies :
nous réalisons ,à propos des séries comme Keeping Faith,Hinterland, une version galloise plus forte émotionnellement
car elle épouse l'identité galloise,naturellement versatile,à fleur de peau,plus franche et directe que le légendaire flegme
anglais.Depuis le Brexit,nous explorons à nouveau notre culture. "