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La grande manifestation du 10 juillet 2010 pour la \"nation\" catalane (1 million de personnes)
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Artur Mas secrétaire général de la CiU et futur président de la Catalogne
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Mass a un meeting géant de la CiU vendredi dernier à Barcelone
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Mass a un meeting géant de la CDC vendredi dernier à Barcelone
Dépêche
Victoire décisive des nationalistes en Catalogne
La CiU remporte 62 des 135 sièges de la Generalitat de Catalogne (le parlement régional), soit près de la moitié des sièges. La CiU frôle la majorité absolue. Le parti socialiste catalan, qui n'a de catalan que le nom, et qui est une émanation du PSOE du chef du gouvernement espagnol de Jose Luis Rodriguez Zapatero, est le grand perdant avec seulement 28 sièges, soit une perte de neuf sièges par rapport à 2006. La gauche républicaine catalane (ERC) perd la moitié de ses sièges et n'a plus que 10 sièges.
Philippe Argouarch
Publié le 28/11/10 19:56 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

La Convergence démocratique de Catalogne (CiU), la fédération nationaliste catalane de centre-droit, a largement gagné les élections régionales espagnoles en Catalogne.


La débandade des socialistes et de Esquerra Republicana de Catalunya (ERC)

La CiU remporte 62 des 135 sièges de la Generalitat de Catalogne (le parlement régional), soit près de la moitié des sièges. La CiU frôle la majorité absolue. Le parti socialiste catalan, qui n'a de catalan que le nom, et qui est une émanation du PSOE du chef du gouvernement espagnol de Jose Luis Rodriguez Zapatero, est le grand perdant avec seulement 28 sièges, soit une perte de neuf sièges par rapport à 2006. La gauche républicaine catalane (ERC) perd la moitié de ses sièges et n'aurait plus que 10 sièges (21 en 2006). Les indépendantistes ne lui ont pas pardonné son alliance avec le PSC.

Ce n'est qu'un retour au pouvoir pour les nationalistes de centre droit, après sept ans de pouvoir d'une coalition de gauche. Avant cela la CiU avait dominé la Generalitat pendant 23 ans.


Touche pas à ma nation

Les raisons avancées pour le retour de la CiU sont la montée du chômage, le recul de la région, passée en 2009 à 18,68 % du PIB national, derrière celle de Madrid à 18,71 %. La dette de la Catalogne a aussi flambé pour atteindre 29,5 milliards d'euros fin juin 2010. Finalement le rejet, par la Cour de Madrid, de la notion de nation pour la Catalogne avait généré une forte réaction rassemblant plus d'un million de personnes dans les rues de Barcelone. ( voir l'article )


La montée en puissance des indépendantistes

Selon le Centro de investigaciones sociológicas, un service de sondages, 29,3 % des Catalans souhaiteraient que la Catalogne devienne un État à part entière au sein de l'Europe. Et 23,6 % souhaitaient un référendum sur le sujet. Le bond en avant est considérable car le même institut de sondage officiel recensait seulement 18,8 % de partisans de l'indépendance en 1998. En gros le pourcentage des indépendantistes croît de 1 % par an.

Des référendums sur l'indépendance catalane, sortes de consultations populaires non-contraignantes et non officielles, se tiennent depuis 2009 et ont déjà eu lieu dans 168 municipalités de toute la Catalogne. Le vote prend fin en 2011 avec entre autres, la ville de Barcelone. Plus de 90 % de OUI pour le moment.


Artur Mas, un nouveau président pour la Catalogne

D'après le journal L'Indépendant, Artur Mas, le secrétaire de la CiU et futur président de la Catalogne, mise sur un pacte financier avec le gouvernement à Madrid basé sur le recouvrement local des impôts comme au Pays Basque et en Navarre. Ce qui permettrait de réduire un déficit fiscal avec Madrid qui fait scandale. Les Catalans paient 10 % de leur PIB annuel et n'en reçoivent en retour sur investissement qu'une infime partie. Oriol Pujol, le fils de l'ancien président de la Generalitat et candidat dans la liste d'Artur Mas, résume ce régime quasi colonial : « La Catalogne est au second rang des régions qui remplissent le trésor de l'État et au onzième en retour de financement public »

Philippe Argouarch

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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